Fièvre et tremblements..

Sérénité avait parcouru les rues sales d'Adhénor de son mieux, bien que tremblante et fiévreuse, pour finalement débarquer devant le Dragon Rouge, bar ouvertement déstiné à une clientèle purement hll... Elle était consciente des risques qu'elle prenait, mais son état ne favorisait pas un jugement particulièrement clair de la situation, et maintenant qu'elle avait souffert pour venir jusque là elle ne comptait pas faire le chemin dans l'autre sens avant d'avoir obtenu certaines réponses...

Elle respira un bon coup et tenta d'assurer sa démarche, pour finalament renoncer et entrer dans le bar... Une fois à l'intérieur elle se dirigea vers le comptoir et dit sans ménagement au barman:

"Je veux parler à Sïan Spelt et tout de suite!"

Derrière ses méches, son oeil vert brillait d'une lueur anormalement vive...

Le barman qui remplaçait Shyra pendant ses absences se pencha par dessus le comptoir, un sourire carnassier aux lèvres. Mirant la jeune femme, en mauvaise condition il fallait le dire, il la détailla de haut en bas comme un lion fixant sa prochaine victime. Qu'est ce qu'elle pouvait vouloir? À tel point que sans hésitation elle se rendait dans ce trou à rat où toutes les créatures libérées des concepts humains se laissaient à faire ce qu'ils leur plaisait, à assouvir leur vice. C'était un jeu dangereux, irraisonné même.

« Qu'est ce qui te fais croire que nous abritons Sïan Spelt ici ? Ce n'est qu'un humble bar de quartier ici, par un repère de héros. »

Qualifier le Boucher de héros était faux, mais peu importe, dans l'esprit du jeune barman, tout ceux qui tuait les humains étaient des héros et Sïan ne tenait pas son surnom du néant. Pourtant son sourire s'effaça bien vite en voyant la détermination du regard de la jeune femme alors qu'elle était fatiguée. Une jeune personne qui avait encore toute sa lucidité et ne lâcherait pas tant qu'elle n'aurait pas eu ce qu'elle désirait.
Haussant les épaules le jeune hll se retourna pour aller saisir le combiné d'un téléphone mural, il composa habilement un numéro commençant par 06 et attendis la tonalité.

« Ouais allô, c'est Kristyan. Sïan est avec toi? Il fait quoi ? Dis lui qu'il y a une fille qui veux le voir au comptoir, woué grouille toi j'attends.
...
Ha euh allô patron ! Oui bien sûr, non je ne me serais pas permis. Oui une jeune demoiselle qui désire vous rencontrer, elle attend au comptoir. Non, non je ne la laisse pas partir ..Très bien nous vous attendons.»

Et il raccrocha. Revenant au comptoir, il posa un verre que le bar et le remplis d'eau à l'intention de la jeune femme.

« Assieds toi, il arrive. Ils étaient au cimetière humain, ils ne devraient pas mettre trop de temps.»

En effet, il n'avait pas tord, quelques minutes plus tard à peine, la clochette qui trônait au dessus de la porte du bar sonna et deux hlls rentrèrent. Un inconnu et l'autre que l'on devinait aisément être Sïan pour sa beauté étrange et surtout son regard qui se porta directement sur la jeune femme au bar qu'il pensait totalement humaine. Curieux, une personne qui venait jusqu'ici pour le trouver, il fallait un certain courage, même une bonne dose de folie mais rien que cette pensée fit que le Boucher éprouva un certain respect vis à vis de l'hybride. Même lui ne tenterais pas de s'aventurer jusqu'au bidonville. S'approchant, il enleva son manteau qu'il posa sur le bar, découvrant une chemise blanche, et adressa la parole à Sérénité.

« Certes de toute façon je devais revenir, mais j'espère que le fait que tu m'appelles est une raison nécessaire et suffisante. »

Bah voix froide et désagréable comme toujours, qui contribuait à en faire un personnage que l'on évitait d'approcher.

Sérénité retint un soupir de douleur. Ce n'était pas le moment de flancher. Elle avala le verre posé par le barman d'un trait, mais l'eau glaciale lui perça les tempes rajoutant à son mal de crâne. Elle avait tant envie de s'affaler là, sur le comptoir et de dormir... Mais elle faisait de son mieux pour se donner de la constance. Elle allait rencontrer le chef de l'ADH, et peut importe l'état dans lequel elle se trouvait, elle ne le laisserait pas s'en tirer avec son habituel air blasé et ses réponses qui n'en sont pas. Elle allait lui tirer les verres du nez, même si pour ça, elle aurait à en crever.

La jeune femme n'en pouvait plus de vivre dans un doute permanent, sans savoir ce qu'on lui avait fait pendant ces deux semaines sans souvenirs et Sïan devait forcément être au courant de tous les faits et gestes de ses subordonnés...

Un tintement de clochette lui arracha une grimace. Son regard se porta brutalement vers l'entrée et elle vit deux silhouettes s'avancer. Se retrouvant enfin face à cet individu que Constance haïssait tant, Sérénité sentit poindre en elle un élan de force et de rage qui lui fit presque mal...

*Sïan...*


« Certes de toute façon je devais revenir, mais j'espère que le fait que tu m'appelles est une raison nécessaire et suffisante. »

"Je vois que la politesse ne vous arrache pas la bouche..."

L'hybride se redressa et planta son regard dans les yeux vert étincelants de Sïan Spelt.

"J'imagine que je n'ai pas besoin de me présenter, vous devez vous souvenir de moi...On n'oublie pas facilement la fille de sa pire ennemie..."

Elle sentit la fièvre perler sur son front, mais ne lâcha pas du regard celui qui était sans doute le responsable, direct ou indirect, de l'état dans lequel elle se trouvait.

Sïan haussa les épaules à la première remarque de la jeune femme, répondant vaguement.

« Non, non effectivement. »

Pas de sourire désagréable comme il en produisait souvent face aux gens qu'il n'aimait pas. Il fallait dire qu'il n'était pas d'humeur, il rentrait d'une inspection plus que fatiguante dans le cimetière des humains et qui n'avait pas être très plaisante. Dardant le regard dans celui de Sérénité, il écouta la suite de ses paroles. « »

« J'imagine que je n'ai pas besoin de me présenter, vous devez vous souvenir de moi...On n'oublie pas facilement la fille de sa pire ennemie... »

Quelques regards convergèrent vers les deux interlocuteurs. Sïan haussa un sourcil, étonné. Non en effet il ne l'avait pas reconnue au début. Mais maintenant qu'il le disait c'était bien elle. La fille de Constance, ici, dans un bouge d'hll. Des envies de suicides ?

« Non en effet, autant qu'une épine dans le pied. »

L'hybride dégoulinait de sueur, que lui était-il arrivé ? Elle n'était pas au meilleur de sa forme. Pourtant une telle persuasion brillait dans ses yeux. Détournant la tète, Sïan claqua des doigts. Un des hlls assis non loin tourna la tète.

« Va surveiller la rue, regarde si il n'y a pas de tueur, ou même d'humain. »

Haussant les épaules, l'hors-la-loi se leva et alla écarter le rideau blanc qui bouchait la vitrine, restant en place, il vérifiait que Constance ne soit pas devenue assez folle pour envoyer sa propre fille en éclaireur. Après cette digression, Sïan rediriga le regard vers la jeune femme et l'invita a se reassoir.

« Bon si tu ne tournais pas autour du pot. Risquer de venir ici, dans une certaine faiblesse pour venir me parler, ça doit être important. vas y, je t'écoute. »

Restant debout, il fit signe au barman d'aller voir ailleurs si il y était. Ce dernier re-remplis le verre de Sérénité et repartit dans l'arrière salle.

« Va surveiller la rue, regarde si il n'y a pas de tueur, ou même d'humain. »

Sérénité haussa les sourcils d'un air improbable. Evidemment, elle aurait du se douter qu'on la soupçonnerait d'être au solde de sa mère, mais elle ne pensais pas que le chef de l'ADH en personne craignait ne serait-ce qu'un tant soi peu la commandande des Tueurs. Elle retint un rire. Pas par respect mais parce qu'il lui aurait donné mal à la tête...

« Bon si tu ne tournais pas autour du pot. Risquer de venir ici, dans une certaine faiblesse pour venir me parler, ça doit être important. vas y, je t'écoute. »

La jeune hybride cessa instantanément de sourire. En effet, elle n'avait pas de temps à perdre d'autant plus qu'elle allait de mal en pis. Elle soutint le regard de Sïan encore plus intensément avant d'expliquer très clairement la raison de sa venue:

"Il a quelques semaines, j'ai été kidnapée par vos hommes. Ma mère m'a secourue, mais je n'ai gardé aucun souvenir de mon séjour dans les tréfonds de l'ADH...Aujourd'hui je sens bien que quelque chose s'y est produit et j'attends de vous que vous me racontiez tout...C'est aussi simple que ça. Ensuite je partirai, mais seulement après ça..."

La jeune hybride finit par détourner la tête pour que le hll ne voit pas à quelque point elle luttait contre la douleur qui la tenaillait du bas-ventre jusque dans les membres, une douleur sourde et grondante, comme quelque chose qui s'apprête à exploser..

Sérénité ne baissa pas la tête, fière, dans le duel de regard sur se livraient les deux êtres. c'était à celui qui détournerait en premier le visage et qui s'avouerait vaincu. Une mini bataille dans un lieu en proie à la guerre. Charmant. Sïan avait déjà rompu le contact une fois en disant à l'autre d'aller surveiller la rue. mais il était bien revenu à la charge, question de fierté.

Quand elle posa sa question, le Boucher fit mine de réfléchir, elle lui demandait quelque chose qui s'était passé il y a de ça un bon moment. Et les hlls avaient cette manie de vivre au jour le jour, avec une mémoire de poisson rouge, oubliant ce qui s'était passé avant pour mieux avancer dans ce monde noir et sombre. Si seulement les humains n'étaient jamais arrivés, il n'y aurait pas eu des erreurs génétiques comme celle qui se tenait devant lui et lui mémé n'aurait pas à risquer sa peau chaque fois qu'il sortait alors qu'il était âge d'à peine 25 ans. triste histoire qu'il mettait entièrement sur le dos des humains, tout était de leur faute, c'était évident. c'était un peu facile de sa part, oui, mais il ne pouvait concevoir que ce monde soit devenu aussi pourri autrement que par la colonisation humaine, virulente et intestine comme la peste.

Pourquoi lui en parler, après tout est ce vraiment important ? Le boucher avant tendance à considérer la plupart des choses comme peu importante et ce n'était pas ses quelques jours passés dans les entrailles de l'adh qui allaient changer la donne. Et puis y avait -il un intérêt quelconque à ça ? La fille de sa pire ennemie débarquait comme ça, seule, presque sans défense et lui demandait de lui raconter ce qui s'était passé. Qu'esperait-elle, que Sian allait lever la patte et répondre sagement comme un petit toutou. Il reprit la parole.

« Je veux bien ..mais qu'est ce qui j'y gagne? Ton départ? Cela me parait pas une belle compensation pour ce service. »

Et cette fois, son sourire désagréable réapparu sur son visage. Notant le manque de force de la semi humaine, il ajouta cependant.

« Tu vas pas nous claquer dans les bras? »

Sérénité se doutait bien avant de poser sa question que la réaction de Sïan ne serait pas des plus compatissantes, cependant elle était à milles lieues de penser qu'elle en ressortirait aussi énervée. Non seulement le chef de l'ADH n'avait pas l'air de comprendre la situation mais en plus il se permettait de se moquer ouvertement de la jeune hybride. Sérénité jaugea l'individu et se sentit soudain mal à l'aise en pensant qu'elle avait des gênes communes avec ce genre de types. Elle se demandait si elle aussi avait cet air farouche et blasé, si elle aussi paraissait si cruelle et froide aux yeux des humains. Mais elle pensa alors à Ezel. Lui aussi était un hybride mais chez lui seules la douceur et la naïveté transparaissait. Non, son sang hybride ne faisait pas d'elle une impure, et c'était pareil pour tous les autres hll d'Adhénor. Et ce qui faisait de Sïan Spelt un être impur, ce n'était pas non plus ce sang coulant dans ses veines...C'était simplement son esprit de grand malade.

Sérénité interrompit le cours de ses pensées pour riposter aux paroles de l'hll. Elle n'avait pas le temps de jouer au chat et à la souris. D'ailleurs elle en comptait pas être la proie dans cette histoire, car malgré son état aux airs maladifs, elle sentait grandir en elleune force sans borne. Etait-ce cette force qui la faisait transpirer...Elle le saurait sous peu. Elle se leva de son tabouret et s'approcha de Sïan, pour ne s'arrêter qu'à quelques centimètres de son visage.

"Je crois que me voir partir, sera la meilleure solution pour toi. Tu n'as pas l'air d'avoir compris, mais je veux une réponse claire, et coûte que coûte...Si je dois rester ici à attendre bêtement que tu veuilles bien te décider, ça finira mal, suis-je bien claire...?"

Sérénité se recula de quelques pas, avant de reprendre:

"Tu ne devrais jamais sous-estimer un adversaire, peu importe son état."

(

Citation :

... de grand malade

=_=, mais euh ! )

Si Sïan s'attendait à ce qu'elle lui propose tout un tas de chose sans valeur, ou même à ce qu'elle décide de s'enfuir sans demander son reste, il ne s'attendait pas du tout à cette réaction. La jeune femme se leva si brusquement que même si Sïan avait voulu l'en empêcher d'un coup de griffe, il n'aurait pas eu le temps. Elle ne s'arrêta qu'a quelques centimètres de son visage, le fixant furieusement. Il sentait même sa respiration. Tout hll aurait fait une grimace de dégoût d'être approché de si près par un être qui avait de l'humain mais Sïan resta impassible.

Puis les menaces comme il en avait tellement entendu, des gens qui tout les jours venaient lui hurler qu'ils allaient le tuer, qui le huait pour qu'il sorte puis qui enfin finissait par le découvrir, lui et ses griffes. En général, ce genre de situation n'avait que peu d'issu possible, les assaillants se retrouvaient sur le pavés, les mains jointes, le suppliant de les laisser en vie. Soit, Sïan se retrouvait à ce vider de son sang dans une ruelle morne en passant à Arkantos et Aleena qu'il laissait derrière lui.
Il n'y prêtait jamais attention, au début, il fallait avouer oui que tout ça le blessait, mais le temps en avait fait cet être peu appréciable que Sérénité détestait tant.

Mais cette fois c'était différent, de voir ces menaces proférées de si près, avec une telle conviction. Elle se recula et le Boucher plissa les yeux, visiblement peu satisfait de la tournure que prenait la scène.

« Ce proverbe s'applique aussi à toi. Tu ne devrais jamais sous estimer un adversaire parce qu'il n'a pas fait étalage de violence depuis longtemps. »

Rhaa, qu'est ce qu'il n'aimait pas cette situation. Ce n'était pas vraiment qu'il avait peur de la fille de Constance. Avait-elle une raison de parler ainsi ? De telles menaces, aussi sérieuses, alors qu'elle était entourée d'hll, devaient obligatoirement avoir un fondement. Elle bluffait ou pas ? C'était difficile à dire et sur le compte du doute, Sïan préféra ne pas prendre de risque. Il fallait peser le pour et le contre. Soit elle n'avait aucun moyen d'attaque, il lui racontait en se faisant duper et elle partait comme elle était venue, dans le cas où il lui refusait, elle repartait aussi sans rien faire. Mais dans le cas où elle disait vrai, la première hypothèse restait la même mais au cas ou il dirait non, il y avait une probabilité pour qu'il s'en morde les doigts. 1 chance sur 4 pour ça arrive. Pourquoi prendre un risque?

Soudainement, il avança la main vers le bras de Sérénité et la saisis au niveau du coude. Quelques regards se tournèrent. Le Boucher tira l'hybride vers une arrière salle non loin, cachée par de lourds rideaux. La pièce était ronde, toute de bois et une table fixée au sol reposait en son centre. Celle ci était elle même entourée d'une banquette de soie rouge. Sïan lui fit signe de s'asseoir tandis qu'il restait debout et fixait son regard dans le sien.

« Tu es sûre? »

Sous les ordres de Constance, le jeune tueur arrivait donc avec ses troupes au Dragon rouge. Il était quelque peu difficile de faire tout cela d’une façon discrète avec autant d’hommes, mais tout de même, il s’était plutôt bien débrouiller. Il ne savait pas vraiment pourquoi elle lui avait ordonner de faire cela, mais il n’avait nullement discuter les ordres. Cela n’avait pas pris de temps avant qu’il arrive au Dragon rouge. Il était la, silencieux, regardant ses hommes. Ne sachant pas s’il devait mener un assaut, ou tout simplement attendre pour Constance, Frank restait debout devant le bâtiment. Il ne pouvait plus vraiment attendre, car chaque seconde qui passait était un temps précieux qu’il ne devait pas perdre. Alors d’un simple mouvement de la mains, il donna l’ordre a ses troupes de tueurs de prendre d’assaut l’endroit, mais cela d’une façon discrète, en faisant que peu de bruit et en s’infiltrant par tout les endroits possible sans éveiller trop les soupçon. Sans doute Sérénité, la fille de Constance était à l’intérieur, il ne voulait pas prendre de risque inutile. Les ordres qu’il avait reçu n’était pas tout a fait clair, il espérait qu’une seul chose, que sa décision n’était pas la mauvaise.

[Désolé, léger manque d’imagination. ]

Sérénité se laissa conduire indifférement jusqu'à la petite salle en annexe du bar. Etrangement, elle n'éprouvait aucune crainte à l'égard du chef de l'ADH, elle allait même jusqu'à se sentir sur un pied d'égalité avec l'énergumène. Son corps frémissait de part en part et la fièvre se faisait plus dense encore mais aussi bizarre que cela pouvait paraître, tous ses symptômes semblaient emplir la jeune hybride d'une nouvelle force. Elle se surprit à penser au serpent qui mue, avant de se créer une nouvelle peau. Une mutation...Non, elle délirait, elle était juste malade. C'était arrivé sans raison et sans crier gare, c'est vrai, mais ça ne restait néanmoins qu'une bonne vieille grippe!

Sérénité pénétra dans la salle et mit quelque temps à s'habituer à la luminosité réduite de l'endroit. Elle prit place en bout de table et prit la parole en détachant très simplement les mots les uns des autres:

"Crois-tu que je me déplacerais dans un endroit pareil toute seule et dans cet état si j'étais pas venue chercher une réponse à ma question à n'importe quel prix?"

Peu importait à la jeune femme de souligner ses faiblesses face à Sïan. De toute façon, elles étaient apparentes. Mais quelque chose lui disait que malgré son air maladif, elle n'était pas sous-estimée par l'hll.

"Je te préviens, je n'aurais pas la patience d'attendre, alors les cachoteries tu oublies! Entre gens civilisés, on peut discuter..."

Elle n'avait pas pu empêcher ce dernier sarcasme, quoi qu'il en coûterait...

L'hll qui surveillait la porte aperçu un reflet dans les lueurs qui dansait dans la rue. Fronçant les sourcils, il ouvrit la bouche pour appeler le Boucher mais se ravisa. Non ça ne devait être qu'un chat qui se promenait. Risquer de déranger son patron dans une conversation pour rien était dangereux. Avalant sa salive, il écarta davantage le rideau dans l'espoir d'en voir un peu plus. Silencieux, les yeux nyctalopes parfaitement à l'affût.

Pendant ce temps, Sïan accusait les sarcasmes de l'hybride d'un regard noir.

« Sérénité, je réserve les cachotteries à seulement quelques personnes. »

Il la toisait froidement, il aurait pu répondre rapidement au lieux de laisser passer cette phrase sans réel intérêt mais il fallait avouer qu'il n'avait que peu de souvenir de la capture de l'hybride. N'ayant pas été tout le temps là, il ne savait pas précisément ce qui s'était passé. Quelques têtes inconnues qui ne faisait pas partie de l'AdH et qui s'était convié à la fête. Il avait aussi entendu dire que la jeune femme n'avait pas été tout le temps torturé, qu'on lui avait expliqué certaine chose. Mais ce n'était que des rumeurs que l'hlls n'avait jamais chercher à verifier, après tout en quoi est ce ses affaires ? Pourtant la miss était venue jusque là .. et ..

« C'est très vaste comme sujet, je ne sais pas tout le temps ce qui s'est passé. Comme détail marquant.. il y a eu la visite d'une hll inconnue au bataillon qui est venue te parler, peu avant que ta géante ne viennent te sauver. Je crois me souvenir qu'elle ..»

« Sïan, viens voir ! »

Le Boucher tourna la tête et sortit de la pièce en retrait. Cette fois le guetteur était sur d'avoir vu quelque chose de peu orthodoxe se balader dans la rue. Les autres entrées n'étaient pas surveillées et le Dragon Rouge faisait une proie facile. L'esprit du Boucher s'engourdit alors de plusieurs hypothèses, ce n'était rien ou c'était tout, Sérénité, elle avait amené avec elle sa cohorte de cafards assassins et ça allait mal tourner. Peut être certain étaient-il déjà entrés .

« Reste sur tes gardes .. »

[J'ai essayé de faire le plus vague possible pour la suite ^^]

Dehors, Constance arrivait finallement, Ezel et Lee en remorque. Elle marchait à grands pas et fulminait toujours contre les circonstances qui avaient mené à cette situation absurde.
Il avait fallu récupérer un surplus d'équipement et faire chanter un HLL sur la route, ce qui avait passablement retardé la Tueuse.

Alors qu'elle approchait, elle dégaina son Hurleur du holster qu'elle portait au côté et vérifia le chargeur. Satisfaite, elle enleva le cran de sûreté et le tendit à Ezel sans le regarder.

"Prenez ça. Vous en aurez besoin. Et ne me parlez pas de hautes valeurs morales ou de je ne sais quelle sottise. Si vous voulez sauver ma fille, si vous aimez ma fille, vous aurez à l'utiliser. Attention au recul, le cran de sûreté retiré, mais la gachette est dure alors ça devrait aller. Le bout avec le trou se tient vers les trucs griffus."

Elle fit un geste impérieux à Lee et, repérant sans mal les Tueurs malgré leur discretion exemplaire, se dirigea vers Frank pour mettre au point les derniers détails importants. Pas la peine de foncer n'importe comment sans avoir vérifié une ou deux choses... Les troupes n'étaient à priori là que pour appuyer les propos que Constance comptait tenir aux responsables de l'ADH... Sa seule priorité était de sauver Sérénité. Les autres considérations, pertes humaines, dégats matériels, destruction de l'ADH, n'étaient que secondaires.

"Très cher monsieur Lee, il va bientôt être temps de prouver votre volonté de nous rejoindre... Et votre valeur, par la même occasion..."

Sérénité s'étonna de voir Sïan quitter si vite le début de conversation qu'elle réussissait à entamer. Elle allait s'apprêter à le retenir et à lui expliquer une énième fois qu'elle n'avait pas le temps de jouer au chat et à la souris, mais lorsque qu'elle sortit de la petite alcôve pour se retrouver à nouveau dans le bar, elle sut tout de suite que quelque chose de grave se tramait. Plus un bruit. Un silence irréel régnait parmi les tables et les fauteuils rembourés. Les hll présents semblaient aux aguets, comme prêts à bondir. Tous les regards étaient avidement dirigés vers les fenêtres. Tremblante, accablée par la fièvre Sérénité s'avança un peu plus, de manière à pouvoir s'appuyer sur le zinc.

*Elle n'aurait pas osé...*

La jeune femme ne pourrait-elle donc jamais agir tranquilement à sa guise sans qu'on vienne se mêler de ses affaires et faire échouer ses objectifs. Elle allait encore tout gâcher... Constance... Sérénité avait fait exprès de gémir le nom de sa mère pour qu'Ezel, paniqué, quitte l'appartement et parte à la recherche de la Tueuse, elle l'avait éloigné en toute connaissance de cause, espérant que sa maldresse légendaire retarderait la venue de sa mère adotpive. Mais apparement, ses calculs étaient tronqués. Et pourtant, elle savait qu'avec un peu de pérsévérance, elle serait venue à bout de Sïan et aurait eu les réponses qu'elle attendait.

Dans un effort, elle se redressa et marcha à travers la pièce, puis elle lança sans s'arrêter d'avancer:

"Je sors, ne bougez pas!"

Un tintement retentit, et la porte du Dragon rouge se referma sur Sérénité.

Ezel avait suivi Constance d'un pas heurté entre la marche rapide et la course, seul moyen pour lui de maintenir l'allure imposée par la gigantesque femme - il devait faire deux pas là où elle n'en faisait qu'un. N'aurait-il pas été à moitié Hll, il n'aurait jamais tenu jusqu'au Dragon Rouge. Néanmoins, lorsqu'il vit se profiler l'enseigne si renommée à quelques dizaines de mètres devant lui, il ne put s'empêcher de regretter de ne pas s'être laissé semer.

Regret très accentué par le poids que Constance lui plaqua soudain contre l'estomac, et qui s'avéra être un pistolet plus monstrueux et plus lourd que tout ce dont il aurait jamais pu cauchemarder. Il saisit l'arme uniquement pour ne pas la laisser tomber et s'apprêta à refuser, mais les paroles de la meneuse du Cercle lui fit refermer la bouche avec un claquement de dents. Et en plus le cran de sureté était retiré...

*Mais qu'est-ce qu'elle veut que je fasse d'un engin pareil?!*

Ezel garda le pistolet en main, mais en l'écartant soigneusement de son corps comme si c'était une chose hautement toxique. Qu'est-ce que ce machin était lourd... En plus avec la chance qu'il avait, Constance chérissait certainement ses armes autant que sa fille, et s'il avait le malheur de rayer son jouet il allait devoir s'exiler sur Terre pour lui échapper. L'idée qu'il puisse avoir à se servir du monstre ne lui traversa même pas l'esprit: ce ne serait pas nécessaire tout de même, l'ADH ne tenterait pas une bataille ouverte contre les Tueurs alors qu'ils étaient encerclés... Si?

Mais ce qui laissait vraiment le jeune homme perplexe, c'était Sérénité: pourquoi être venue se fourrer dans un pareil guêpier alors qu'elle était malade, et qu'en plus elle savait qu'Ezel était allé chercher sa mère? Cela n'avait pas de sens. Pas une seule seconde le jeune hybride n'envisagea le fait que la jeune fille eût pu faire exprès de l'éloigner pour mieux venir ici. Il avait juste enregistré qu'elle était souffrante, et pour lui il semblait naturel qu'elle réclame Constance.

Il fut interromput dans ses naïves considérations par une vague de tension presque tangible qui traversa les quelques patés de maison investis par les Tueurs. Quelqu'un sortait du Dragon Rouge. Ezel réagit vivement à l'ordre qu'on lui donnait et se réfugia derrière l'angle d'un bâtiment, le pistolet toujours précautionneusement dirigé vers le sol. Mais la silhouette qui venait d'émerger du bar ne lui était de loin pas inconnue, et elle lui tira un soupir d'intense soulagement.

"Sérénité..."

Il s'apprétait à se redresser et à l'appeler, mais un regard de Constance le renvoya aussitôt dans sa cachette. D'accord, c'était peut-être un piège. Mais Ezel espérait sincèrement que ce n'était pas le cas: la jeune hybride semblait dans un état encore plus lamentable que lorsqu'il l'avait quittée, et elle avait besoin de repos au plus vite.

*Tiens, pourquoi est-ce qu'elle fait cette tête? Elle... elle n'est quand même pas mécontente qu'on vienne la sauver?...*

Le jeune tueur était en place, avec Constance. La situation qui était tendu et quelque peu fragile d’équilibre semblait énerver bien des hommes, Ezel semblait être le plus tendu. Il n’était sans doute pas habituer a exécuter n’importe qu’elle manœuvre militaire. Il mettait en place la manœuvre, qui ne lui plaisait pas vraiment, car toujours, il croyait qu’il aurait été plus simple d’agir en moi grande quantité. Constance aurait pu, tout simplement, demander a Frank d’y aller discrètement, avec au pire, un homme ou deux pas plus, mais la ils était beaucoup. Il ne faisait toujours pas confiance à Lee, mais Constance l’avait emmené alors il n’avait pas le choix de faire équipe, en quelque sorte, avec lui. Il ce plaçait alors a un endroit stratégique, afin que tout ce remue ménage ce termine sans de trop grande perte. Le regard froid et calme de Frank était posé sur la porte, durant un instant, il cru voir la fille de Constance, mais était-ce vrai? Peut-être était-ce tout simplement un piège. Etant toujours non loin de Constance, il regardait la dame en question puis dit doucement :

« Ne trouvez vous donc pas cela étrange madame? » Il demeurait en silence après avoir dit cela.

Les vents doux, mais froids soufflaient dans leurs directions. Les cheveux de Frank était balancer par l’intense brise. Toujours était-il qu’il essayait de rester le plus calme que possible. Ce qui venait de ce produire avait mis un peu plus de tension chez les tueurs. Une fois de plus, il pris la paroles, parlent a l’intention de Constance, encore une fois :

« Madame, si vous me le permettez, je vais tentez de m’infiltrer… »

Il ce disait que cela aurait pu en quelque sorte aider si une personne compétente était a l’intérieur de l’établissement. Le Dragon Rouge n’était pas très facile d’accès, mais il en était capable, cela il le savait. La seule chose qui lui manquait était l’accord de la chef afin qu’il puisse y aller.

[Manque d’inspiration, c’est sa qui arrive quand on est malade]

L'air était lourd dans le bar d'hlls. Tout les regards étaient fixés vers la grande verrière où un des guetteurs jetait un regard inquiet. Tout le monde les sentaient, les humains, des humains, en nombre suffisant pour être un danger. Et tout le monde préparait sa conscience et son corps à une bataille qui peut être ne viendrait pas.

Sïan lui même était tendu. Aucune idée sur ce qu'il se passait dehors, juste l'odeur délicieuse de la chair humaine qui perçaient même d'à travers les vapeurs d'alcool faible et de tabac qui trônait dans les locaux de l'Association de destruction humaine.
Il fallait éviter l'affrontement au plus possible, même si les hlls étaient des barbares, une attaque surprise comme celle que pouvait mener les êtres extérieurs était une chance de les désorganiser et de les battre [vont pas nous faire un remake de la Thianra quand même O_o ?]. Le Boucher n'était pas dupe, même si il s'égosillait à crier des ordres, les autres n'écoutaient pas. Trop excités par la perspective de manger à l'oeil. Le seul soucis était que la seule chose qu'ils risquaient de manger dans cette attaque, c'était du plomb et rien d'autre.

« Je sors, ne bougez pas !»

La clochette qui sonnait aux mouvement de la porte tinta doucement et l'hybride sorti sans autre forme de discours. Sïan grinça des dents. Ho non, cette impression d'être un second plan sûrement dans une histoire de famille à la con mais la crainte que l'ogre humaine fasse d'une pierre deux coups en attaquant le Dragon Rouge restait présente. Qu'est ce qu'il fallait faire ? Se préparer au combat où reprendre comme avant puisque de toute façon cette affaire ne les concernait pas ?
Sentiment d'humiliation très désagréable que Sïan éprouvait et rien que cette idée lui mettait en tête les pensées : Je leur ferais payer. On ne menace pas comme ça l'ADH.

Pour l'heure, il restait juste à attendre. Ce que les hlls détestaient le plus. Le Boucher revint vers le bars et s'assit sur une des chaises, croisant les bras et guettant d'un oeil mauvais la vitrine qui laissait mouvoir les ombres de la scène au dehors.

[Bah il y avait pas grand chose à dire :/]

Lee n’avait donnait aucun sentiment sur son visage depuis qu’il marchait avec constance et ezel. Elle marchait à grand pas. Malgré ses longues jambes, Lee avait du mal à al suivre. Mais il ne montra rien ; il était assez maitre de lui pour ça . Ce n’étais pas le cas de tout el monde. Le Hl ne faisait que courir et montrer sa difficulté à la suivre. Il en était agacé au plus au point. Il aurait voulut en finir une bonne fois pour toute avec lui, mais c’étai impossible. Tuer le futur gendre de son supérieur, c’aurait était du suicide , surtout avec une constance dans cette état. Elle ne disait rien. Elle n’avait pas répondus à sa question et ne faisait que les guider à grand pas dans le dédalle du rue de la ville. Il n’avait pas osé en poser une autre. Elle n’était pas dans un état à écouter quoi que se soit, et surement pas des question d’une futur nouvel recrue trop insolente pour se taire. Lee se tu alors. Il essayait de comprendre pourquoi sa chez marcher aussi vite et vers où les guidais t’elle. D’après ce qu’elle avait dit avant de partir , cela s’annoncer chaud. Elle lui avait dit qui si il survivre ça serait un miracle. Lee était impatient de lui prouver ce qu’il valait. Il n’était pas du genre peureux . Toute le stress qui montait chez les autres personne et dans l’atmosphère était pour lui une cause de plaisir. Il adorait le danger.

Ils arrivèrent maintenant devant un bâtiment. Avec la nuit, Lee ne pouvait dire quel sorte de bâtiment c’était. Il remarqua juste le nombre de personne qui se trouvait autour. Il devait être les tueurs que Constance avait fait demander à Frank. Il essaya de le distinguer. C’était la seul personne qu’il connaissait mais il sentait chez lui, un sentiment d’hostilité envers lui. Il n’avait rein dit. Il n’accusait personne avec pour seule preuve des soupçons infondés. Il était loin de lui dire comme cela. Il essaya de se demander pourquoi constance avait fait ramener autant de monde autour de se bâtiment. D’après ce qu’il avait entendus, sa fille devait se trouver là. Des créatures devait la retenir et ils étaient là pour faire pression pour sa libération.

Il se tenait près de la géante et regardait la scène. Il regarda celle ci donner une arme à ezel. Il faillit pouffer de rire en voyant se dernier le rattraper avec tellement de difficulté. L’arme ne changerait rien pour ezel. Si il y avait une attaque, il savait bien que ce dernier ne tirait pas et partirais en courant. Il imaginait bien al scène et rit profondément. Il se reconcentra sur les paroles de la géantes. Elle lui disait de tenir le bout vers les truc griffus. C’était bien des créatures qui était à l’intérieur. Lee eut un petit sourire au coin. Enfin un peu d’action. Des créatures en plus…Il serait ravie d’ne tuer deux ou trois. Il fallait se mettre en conditions mentale pour le combat. Cela faisait à peu près deux semaine que Lee restait dans l’inactivité et il fallait qu’il remette son corps en action rapidement. De tout façon les réflexe à tuer ne s’oublient pas facilement. Il se remettrait vite en forme. Constance venait de lui faire un signe pour la suivre. Il la suivit pas à pas . Elle se dirigeait vers Frank. Arrivait à sa hauteur il lui accorda un signe de tête assez gentil( enfin, gentil pour lui, c’est pas gagné…)Il regarda quelques instants le bâtiment. Il semblait vide au premier Abord mais l’atmosphère figeait qui régnait autour trahissait la présence de nombreuse créatures. Constance le coupa dans ses pensées en lui disant une phrase



"Très cher monsieur Lee, il va bientôt être temps de prouver votre volonté de nous rejoindre... Et votre valeur, par la même occasion..."

Cette phrase était lourde de conséquences. Elle signifiait bien à Lee qu’il fallait qu’il prouve ses talents et sa valeur. On n’entrait pas dans les tueurs aussi facilement. Chaque entré se méritait. Il était plus facile d’en être viré que d’en être inviter. Elle mettait une pression supplémentaire sur Lee. Mais contrairement à ce que l’on pouvez penser, Lee ne ressentit rien. Il adorait la pression et était toujours le dernier à s’en plaindre. De tout façon, au niveau de la motivation et de ses talents, elle n’allait pas être déçue. Loin de là. Il répondit poliment

« Appelez moi Lee seulement, je ne suis pas à la même hauteur que vous madame. Très loin même. Sur ma motivation et valeurs, n’ayez aucune crainte, la brochette de créatures est ma spécialité… »

Il sortit de son manteau deux grelot et les mit entre le majeur et l’index…


« Mais je sais très bien ne pas en faire quand le moment ne le permet pas… »


Il espérait faire comprendre à constance, qu’il ne tenterait pas tout pour tuer des créatures. Il respecterait les ordre de cette dernière. Ce n’était pas son genre de créer des problèmes. Il ne foncerait pas tête baissé. Il était quand même assez réfléchit pour ça. Il regarda de nouveau le bâtiment. L’atmosphère était anormalement calme. Ce n’étai pas bon signe. Tout le monde attendait le moindre bruit pour commencer l’offensive. Lui il restait là à attendre avec une certaine excitation. Quand le bruit de la porte se fit entendre il dirigea son regards ver la porte. Une fille sortit du bars. Elle n’avait pas l’air très bien. Elle vacillait même beaucoup. Ezel en al voyant avait crier, son nom. A ce moment Lee avait envie de l’égorger. Il allait tous les faires repérer. Même si les créatures sentait la présence des tueurs, il ne savait pas exactement où se trouvait chacun d’entre eux. Maintenant ils n’étaient pas loin de le savoir. De plus ce n’était pas loin d’un piège. Il regarda la réaction de constance et de Frank. Ils discutaient entre eux. Il entendait tout mais il ne se mêlerait pas de leur conversation. Il retint la dernière réplique de Frank. Là il se permit de prendre la parole

« Je sais qu’on en me demande pas mon avis, mais je pense que si nous tentions quoi que se soit, la vie de vôtre fille est en danger. Au risque de vous paraitre impolie, je crois que ce n’est pas les créatures qui l’ont enlevé, mais elle qui a décidé d’enter dedans par ses propres moyen. Sinon, il ne l’aurait jamais laissé sortir, ils savent très bien le risque qu’il prennent en l’enlevant. Ils ne vont pas la laisser sortir, au risque qu’elle s’enfuie. Il attendent un faux pas de nôtre part, ne nous leur donnons pas… »

Sérénité serrait les dents pour rester digne et droite d'une façon aussi naturelle que possible. Après son impetueuse sortie du Dragon Rouge, elle s'était retrouvé seule devant la porte du bar, toujours aussi fièvreuse. Elle avait repéré sans peine les différents Tueurs présents, dissimulés à divers endroits dans la rue. Elle savait même exactement où était sa mère et n'aurait sans doute pas été surprise d'apprendre qu'Ezel la suivait de près... Après tout c'était elle qui lui avait demandé d'aller la chercher. Mais la jeune hybride hésitait. Que devait-elle faire? S'adresser à Constance, hurler dans la rue ce qu'elle avait à lui dire? Ou alors retourner sagement auprès de Sïan et écouter ses futures confessions? Constance n'entamerait pas d'assaut si Sérénité se trouvait à l'intérieur, elle ne prendrait pas le risque de la blesser surtout dans cet état. Sa reflexion la lancinait. Son mal de crâne augmenta encore...Plus qu'un peu est ce serait insoutenable.

Sérénité s'avança de quelques pas, imprimant ses empreintes dans la poussière recouvrant le béton sableux. Elle passa une main moite sur son front brûlant. Il fallait qu'elle en finisse au plus vite, l'évanouissement n'était plus qu'une question de temps et qui sait quand se représenterai une telle occasion de converser avec le chef de l'ADH. Après ça, et si elle en sortait indemne, elle serait mise sous haute surveillance... Son regard tranchait avec son état physique. Elle avait l'air vaseux et vacillante, mais ses yeux étaient perçants et brillaient d'une lueur glaçée. Ils ne quittaient pas un point du regard...

"Constance...S'il-te-plaît, remballe tes hommes et laisse moi libre de mes mouvements! Je suis ici de mon plein gré et j'ai des choses à régler, n'interviens pas je t'en conjure!"

La jeune fille était pertinement consciente que sa mère ne l'écouterait pas. Personne n'avait le pouvoir d'influencer sur les décisions de la Tueuse, mais elle espérait néanmoins que sa mère reconsidèrerait la tournure des choses en sa faveur.

Sérénité trembla dangereusememt, perdant de sa contenance. Voilà maintenant que tout son corps la démangeait...Elle se retint à grand peine de se laisser tomber par terre, abattue par la douleur...Mais le délire que ses souffrances engendraient eu au moins le mérite de lui souffler un éclair de discernement...

"A moins que toi aussi tu n'ais quelque chose à m'avouer sur mon enlèvement?"

Constance signifia d'un geste agacé à Lee qu'elle savait très bien tout cela. Et qu'elle s'en moquait complètement. Dans le cas présent, les relations, conflits ou autres avec l'ADH la laissaient complètement de marbre. Ceci dit, il était agréable de voir qu'au moins, il avait saisi les bases de la situation et parvenait à les analyser sommairement.
Constance sortit des replis de son vêtement un lance flammes massif et le remis à Lee. Conservant à la main uniquement se qui ressemblait à une courte canne, ou une sorte de bâton de commandement.
Elle soupira longuement.
"Restez ici, attendez mes ordres, je me moque de ce qu'il adviendra de l'ADH. Si vous voyez une occasion, agissez comme bon vous semblera avec ma bénédiction. Ne laissez pas vos frères mourir inutilement. En cas d'échec ou si ma fille est seulement blessée, vous subirez tous mon courroux. Exécution."

Sans plus ajouter un mot, elle s'avança à découvert d'un pas rapide et décidé, plantant là ses Tueurs. S'approchant rapidement de Sérénité, elle vit à quel point la jeune femme était fébrile et à la limite de la perte de conscience. Décidément, elle n'avait toujours pas compris. Pas encore.

Se plantant devant sa fille, elle la toisa du regard et déclara :
"Je te l'ai déjà répété cent fois : appelle-moi Maman."

Elle garda ensuite le silence un moment, se forçant à conserver un air sévère et impassible, quoiqu'il lui en coûta. De près, il était encore plus évident que Sérénité n'avait pas toute sa tête. Comment Ezel avait pu se laissé berner, c'était un mystère. Constance pleurait intérieurement de voir sa fille se croire obligée de recourir à de pareilles ruses avec l'être à qui elle aurait pu accorder sa confiance. Car malgré tout ce qu'elle pouvait montrer et tout ce que le jeune hybride pouvait penser, elle était convaincue qu'avec du temps et de la patience, quelque chose de bon pourrait sortir du lien entre les deux jeunes gens.
Cela l'attristait de les voir s'engager dans une voie si sombre, leurs motifs étaient tintés de méfiance et d'incertitude. Pas exactement l'idéal...

"Ne commets pas l'erreur de mettre ta confiance dans les mots de cet Hérétique, Sérénité. Tu paies un prix bien lourd pour simplement entendre un ramassis de rumeurs incertaines et empoisonnées, ma fille. Crois-moi, ce n'est pas en ces lieux que tu trouveras la vérité que tu recherches..."

Un sourire d'une infinie tristesse parut sur son visage.

"Pourquoi crois-tu que jamais je ne t'ai parlé de ces événements ? Penses-tu sincèrement que j'ignorerais les circonstances qui ont présidé à l'enlèvement de ma fille ? Il est des vérités qu'il faut chercher par soi-même et non dans les paroles d'autrui."

Elle tendit une main vers Sérénité avec un pâle sourire.
"A présent, ne crois-tu pas que nous devrions rentrer ? Le fond de l'air est frais et je crois qu'il y a quelqu'un qui t'attend derrière moi..."

Sérénité regarda sa mère s'approcher sans réagir. Du moins, elle aurait aimé que ce fut sans réagir, mais elle ne pouvait pas empêcher les soubresauts qui la secouait de se calmer. Et c'est avec amertume qu'elle comprit que son état n'échappait pas à Constance. Elle devait avoir l'air pitoyable! Elle se sentait ridicule, que tant de tueurs se soient déplacés uniquement à cause de ses divaguations...ça lui donnait envie de vomir...Et de pleurer. Elle voulait tomber à genoux, là maintenant, à l'endroit où elle se tenait, s'évanouir et ne plus se réveiller, ne plus avoir à affronter tout ce qui l'accablait. Et plus encore, le regard déçu de celle qui se tenant devant elle et lui tendait une main bienveillante....


"Pourquoi crois-tu que jamais je ne t'ai parlé de ces événements ? Penses-tu sincèrement que j'ignorerais les circonstances qui ont présidé à l'enlèvement de ma fille ? Il est des vérités qu'il faut chercher par soi-même et non dans les paroles d'autrui."


Sérénité fut prise d'une violente réaction:

"Mais qui dois-je croire? Qui ? De quoi parles-tu? Tu ne fais que m'embrouiller, je ne comprends à ce que tu insinues...Quelles vérités..."

A mesure qu'elle parlait sa voiy se faisait plus faible jusqu'à ne plus être qu'un murmure audible uniquement par Constance, qui se tenait si près d'elle. Et justement, la jeune hybride étouffait de se voir ainsi acculée... Alors elle sauta au cou de sa mère et l'empoigna avec fureur:

"Mais dis-moi!!! Dis-moi c'que tu sais!!!!"

Sérénité sentait une vague de désespoir la submerger. Quand pourrait-elle mener une vie normale auprès de ceux qu'elle aimait? Quand n'aurait plus besoin d'avoir peur de ce qu'elle était?

... et je crois qu'il y a quelqu'un qui t'attend derrière moi..."


*Ezel...*

Ezel suivait avec une inquiétude perceptible la conversation entre Constance et Sérénité. Ses yeux verts allaient sans arrêt du couple mère/fille aux vitres du Dragon Rouge. Quel danger se dissimulait derrière ces reflets bleutés? La lunette d'un tireur d'élite braquée sur la tête de Constance? Non, les Hll n'étaient pas capables de manier des instruments d'une telle précision. Sauf quelques exceptions comme le docteur Valerian, qui avait le potentiel d'un chirurgien...

L'hybride changea son arme de main pour libérer ses doigts qui commençaient à s'engourdir. Mais pourquoi Sérénité réagissait-elle de la sorte? Ezel n'avait pas la moindre idée de la raison pour laquelle elle s'était traînée jusqu'ici dans son état. Si c'était si urgent, pourquoi ne le lui avait-elle pas demandé à lui? Pour elle, il l'aurait fait. Mais peut-être qu'elle préférait s'assurer qu'il ne lui arriverait rien et l'envoyer chercher Constance, avant de prendre une décision altérée par la fièvre... Non, ça ne tenait pas debout non plus. Mais que s'était-il passé dans ce cas?

La discussion s'envenimait, et la démarche de Constance était (comme Ezel l'avait prévu) très mal accueillie. Le geste agressif de Sérénité ébranla profondément le jeune hybride, au point de le faire pâlir. Pour lui, une telle chose était inconcevable: jamais il ne lui serait venu à l'esprit de faire preuve d'une telle violence à l'égard de sa propre mère! Et surtout, même de là où il se trouvait, il pouvait voir qu'une telle dépense d'énergie avait des conséquences désastreuses sur l'état de la jeune fille...

Ezel se redressa avec toute la détermination qu'il pouvait rassembler et il sortit de sa cachette. Le regard venimeux qu'il s'attira aussitôt de la part de Lee ne resta cette fois-ci pas sans réponse, et le jeune conservateur prit la parole d'une voix cassante qu'il ne se connaissait pas:

"Je ne sais pas ce que je vous ai fait, et je ne tiens pas à le savoir. J'ai essayé de me montrer respectueux à votre égard, mais là ça dépasse les bornes. Alors faites ce que vous voulez, mais je n'obéis pas à ceux qui me méprisent."

Etrange éclat qui lui rappelait un peu celui qu'il avait eu à la réunion de l'Eden, quelques jours auparavant. Peut-être un résidu de sang Hll qui se réveillait de temps à autres. Mais là n'était pas la question. Ezel rassembla autant d'assurance que possible (ahem...) et tourna le dos à Lee, avant de s'avancer de quelques pas pour être en vue de Sérénité. Il n'avait même pas pensé au fait qu'en plus de s'être mis le jeune Tueur à dos, il était à présent visible depuis le Dragon Rouge. Ezel n'était pas un membre du Cercle à la formation militaire. Tout ce qui lui importait, c'était que la jeune fille le vît, et qu'elle acceptât de se laisser soigner... c'était si simple de tout finir dans le calme...

Lorsque Sérénité lui sauta à la gorge, Constance la laissa faire. En temps normal, la jeune fille aurait déjà été bien en peine de causer du tort à la Tueuse mais dans son état fièvreux, elle avait à peine plus d'impact qu'un tout petit chaton.
Elle se contenta donc de la laisser se suspendre et de refermer ses bras autour d'elle pour l'étreindre doucement.

"Aies confiance en toi. Tu n'as pas besoin de croire qui que ce soit. Tu trouveras ce que tu cherches toute seule, j'en suis sûre. Ainsi,tu n'auras plus à douter."

Elle se retourna, tenant toujours la jeune hybride dans ses bras, l'observa un instant et repartit vers les autres Tueurs sans avoir jeté un seul regard vers le Dragon Rouge. Ele portait sans mal sa fille qu'elle pressait tout contre elle.

"Chut. Ne t'agite pas comme ça. Je t'aime, reste tranquille et laisse toi faire pour une fois. Tu seras bientôt guérie. Tu comprendras plus tard. Pour le moment dors. Après tout sera plus clair."

Elle essayait de la calmer pour qu'elle économise le peu de forces qu'il lui restait. Elle devait déjà être épuisée et vu comme elle était tendue, sa nervosité la fatiguait encore davantage. Quelle idée folle de venir ici... Qu'est ce qui avait bien pu lui passer par la tête ?! Et d'ailleurs qu'est ce que pouvait bien penser Sïan, le simple fait de laisser vivre Sérénité n'était pas dans ses habitudes. Qu'est ce que la jeune malade croyait ? Qu'il avait gagné son surnom de boucher parce qu'il aimait servir des gigots aux gentilles grand-mères du quartier ? Non mais...
Elle soupira. Décidément ces derniers jours étaient riches en rebondissements. Elle se serait bien passée des complications créées par cette visite. Etait-il temps de se débarrasser définitivement de l'ADH ? Constance se posait la question sérieusement. C'était tentant...
Mais finalement, elle resta sur la décision qu'elle avait déjà arrêtée auparavant. Son projet se déroulait comme prévu pour l'instant, inutile de créer des turbulences : l'ADH aurait encore son rôle à jouer. Par contre l'EDEN...

Lee avait vu le signe de constance qui signifiait que tous ce qu il disait, elle le savait déjà. Lee s’en douait un peu, surtout de la part de la chef des tueurs. Il était normal qu’elle ait réfléchie sur ce qu’elle comptait faire avant de venir. Lee regarda de nouveau constance qui lui jetait un lance flamme énorme. Il le rattrapa pour ne pas lui désobéir, mais il ne savait pas quoi en faire. Il avait toujours trouvait les mares à feu inintéressant et trop direct. Il le regarda quelque moment avant de l’accrocher dans son dos. Il s’en servirait s’il en avait besoin. Sinon, ses deux grelots, feront facilement l’affaire. Il reporta de nouveau son attention sur constance. Elle leur disait qu’il avait carte blanche sur l’avenir de l’adh. Lee se refusait à attaquer l’adh, sans ordre de constance. Il était nouveaux il n’avait pas le droit de décider ça. . Il se tourna un peu vers Frank avant de regarder de nouveau le dragon rouge et constance qui s’avançait vers sa fille. La discutions s’animait puisque sérénité s’était lancé au coup de sa mère. Dans son état, elle devait être inoffensif pour constance.

Quand ezel s’avança, Lee lui jeta un regard des plus noir pour qu’il reste en place. S’il faisait raté la mission, il l’égorgerait sur place. Enfin façon de parler. Mais ezel au lieu d’avoir peur ou de rester dans son coin, il avança et répondit à lit d’un ton cassant que Lee n’aurait pas imaginé.

"Je ne sais pas ce que je vous ai fait, et je ne tiens pas à le savoir. J'ai essayé de me montrer respectueux à votre égard, mais là ça dépasse les bornes. Alors faites ce que vous voulez, mais je n'obéis pas à ceux qui me méprisent."

Lee resta un peu sur place, blasé par les paroles du Hll. Il avait pris beaucoup d’assurance. Cela devenait des plus intéressant pour lit. Il se retourna vers lui et attendit que sérénité soit dans les bras de constance et qu’elle la regarde elle pour s’approcher doucement de ezel par derrière

« Je vous ait vous, les créatures, pour plusieurs chose que vous ne pourriez pas comprendre avec vôtre intelligence limité. Une autre que vous n’avez pas comprise est que la fille que vous aimez, vous a envoyé chez les tueurs, juste dans le but que vous occupiez constance. Elle voulait avoir du temps pur discuter avec le chef de l’adh. Mais ça vous a apparemment passé au dessus de l’esprit…en tout cas, je ne vous égorge pas parce que constance me l’a interdit. Mais au moindre faux pas je me ferais un plaisir de trancher cette petite gorge.. »

Il passa un doigt sur le coup d’ezel avant de reprendre sa position près de frank et regarder constance ramener sa fille.

Sérénité se débattait dans les bras de Constance jusqu'à en perdre haleine. Elle pleurait à chaudes larmes. Elle pleurait d'incompréhension et de rage. Parce qu'elle en avait assez de ne jamais rien comprendre, assez de toujours se heurter aux secrets qu'on lui dissimulait et à la haine de ceux qu'elle croisait dans sa vie. Pourquoi tout était-il toujours aussi difficile pour elle, qu'avait-elle fait pour mériter une existence aussi piteuse et sans éclat... C'est alors qu'elle croisa le regard d'Ezel. Le jeune homme venait de se dégager de sa cachette et avançait vers les deux femmes avec un air plutôt...oui c'était bien ça, un air que Sérénité ne lui connaissait pas...Un air déterminé.

La jeune hybride s'agita alors encore plus:

"Ezel, je t'en prie raisonne-la!! Dis-lui de me lâcher, je t'en conjure, explique-lui, elle ne m'écoute pas!!

Sa vue se brouilla alors. Elle maudit cette satanée fièvre qui était apparue sans raison. Elle ne sentait plus ses membres et perdait peu à peu contact avec la réalité. Elle se rendit compte que sa mère la fourrait dans une jeep à l'écart de la rue et avant de pouvoir s'y opposer d'une quelconque façon, elle s'évanouit sur le ton d'une dernière prière:

"...je veux disparaître...."

[Oh o.o j’ai manqué un bout moi!]

Le événement qui c’était tout juste passe, avait été très rapide (wai pas mal >.<), Frank devait non seulement surveiller ce qui ce passait avec les hommes que Constance lui avait confier, mais aussi, il devait jeter un œil sur Lee et Ezel ainsi que faire du mieux qu’il pouvait avec la fille de Constance. Le tueur vit alors que Sérénité avait quelque difficulté avec sa propre mère. Il était un tueur, pas un spécialiste en relation familial et ne savait pas vraiment quoi faire. Devant lui, elle ce débattait avec Constance. Frank faisait du mieux qu’il pouvait pour rester calme dans la situation présente car il avait quelque problème a contrôler ce qui ce passait (essayer d’avoir du control vous quand vous manquez de temps). Il était en ce moment, un semblant d’observateur, c'est-à-dire qu’il observait le déroulement de ce qui ce passait ainsi il pouvait mieux agir selon les circonstance. Il regardait alors Constance, puis Sérénité une fois de plus. Dans l’expression facial de la jeune hybride, Frank pu voir que quelque chose n’allait pas. Elle semblait s’affaiblir, sans doute les événements qui venaient tout juste de ce passer l’avait énervée et empirer sa situation. Il regardait dans ses yeux, maintenant il en était sur, quelque chose n’allait pas. De sa voix qui ce fit, cette fois sec et autoritaire, bien qu’il s’adressait a nul autre que Constance Wolf, la chef des tueurs, Frank pris la parole :

« Constance relâche la! Tu vas la tuer! »

Il avait dit cela comme s’il lui ordonnait quelque chose, bien qu’elle était son supérieur. Sans doute perdrait-il son poste, voir même sa vie, mais il s’en foutait, car la vie de Sérénité était plus importante en ce moment que sa propre vie. Il avait durant longtemps servis Constance comme un bon soldat, jamais il ne l’avait vu ainsi avec Sérénité. Brusquement, il tournait son visage vers Ezel et Lee, qui était non loin de lui en ce moment. Puis après un court moment, ses yeux froid et sans pitié ce son posés une fois de plus sur Constance et Sérénité. Elle ne semblait ne pas vouloir lâcher, Frank ne su quoi faire. Comme par réflexe, il tentait ne forcer dame Wolf a relâcher sa fille et la laisser prendre un peu d’air

« Relâchez la! Elle va mourir si vous ne le faite pas! » Il criait presque, il était très rare qu’il était dans un tel état.

Les tueurs qui avaient osé tenir tête à Constance avaient tous fini mort. Bien qu’il le savait, il ne pouvait pas laisser Constance faire du mal à Sérénité. Lee aurait beau faire quelque chose pour empêcher le second des tueurs d’agir, mais cela aurait été inutile, car dans la situation présente, Frank aurait tué le nouveau tueur de ses propres mains s’il le fallait pour pouvoir stopper Constance qui commettait un acte sans doute involontaire, mais énormément dangereux pour la vie de sa fille.

[J’ai fait du mieux que j’ai pu, car j’ai manqué un bout en Sian, j’aime ton avatar ^^]