Près du mur frontalier

[J'attends Sïan, alors pas touche! ]

La pièce était déserte à cette heure, les membres de l'ADH arpentant déjà les rues à la recherche d'un corps humain à déchirer. Pourtant, lorsque les ténèbres levaient leurs voiles, on pouvait y distinguer une silhouette gracile adossée au mur frontalier. Les ténèbres étaient presque insondables, à vrai dire, elles étaient le seul véritable réconfort lorsqu'on était pris au piège de cet infâme endroit. On préférait grandement les pièces sombres où il n'y avait aucun risque qu'on vous remarque. La forme humanoïde leva la tête et son regard d'aigue-marine perça les ombres offrant un contraste criard et étrange avec la noirceur environnante. December Faust, car tel était son nom, prit appui sur le plancher et se leva gracieusement. Elle se dirigea vers une petite table de chêne dont la laque s'était écaillée et sorti de la poche de son jean à taille très basse un paquet d'allumettes. Elle en grilla une et porta la flamme à la tige d'une chandelle. La faible lumière éclaira soudainement la pièce et les traits de la jeune fille purent enfin faire surface. Ses cheveux de chocolat encâdraient un visage d'un ovale parfait, un visage dont les joues étaient creusées de sillons, dûs aux nombreuses heures qu'elle venait de passer à pleurer. Néanmoins, ces stigmates n'enlevaient rien à sa beauté presque irréelle...féerique.

December était une esclave ou un jouet comme elle avait été gratifiée de ce titre. Lorsqu'elle était plus jeune, beaucoup plus jeune, elle et sa soeur aînée, April, furent enlevées et confiées à une organisation qui faisait du trafic humain; ils vendaient des jeunes filles qui servaient de bonniches, de souffre-douleur ou de prostituées. December n'avait jamais revu sa soeur depuis qu'elle s'était fait achetée par une famille fortunée, elle ne savait pas si cette dernière était morte ou toujours en vie. Puis, elle fut achetée à son tour par un membre de la famille Spelt dont elle ne connaissait même pas le prénom. Il lui avait tout de suite intimé de le nommer maître. Titre qui lui laissait un goût infect dans la bouche. Ensuite, lorsque celui-ci en eut assez de la jeune femme, il la refila à un de ses cousins, un dénommé Sïan Spelt. December ne l'avait qu'entrevu, il ne s'était pas encore adressé à elle. Elle jouissait d'ailleurs de cette chance inouïe de ne pas encore avoir eut à faire avec lui. Mais, ces temps-ci, les membres de l'ADH semblaient tous occupés, peut-être l'arrivée d'une nouvelle cargaison d'humains, qui sait? Quoiqu'il en soit, elle craignait toujours sa rencontre avec le chef de l'organisation. Elle ne savait pas comment il était, et à vrai dire, elle ne souhaitait pas vraiment le savoir. Elle faisait tout pour éviter les occupants, dans la mesure du possible.

Une raffale de vent glacé vint percuter la fenêtre, ouvrant celle-ci par le fait même. Glacée jusqu'aux os par cet invité imprévu, elle ressera davantage sa veste noire sur ses épaules et monta la fermeture éclair. Ses éternels baskets d'un blanc nâcré flanqués aux pieds, elle se dirigea vers la fenêtre pour fermer celle-ci, mais une seconde bourrasque fit virevolter ses cheveux soyeux et éteignit la chandelle. Elle réussit néanmoins à la fermer et se rassit près du mur. Elle s'accomoderait de la noirceur...

[J'édite XD...*Viens de se rendre compte qu'on est sur Adhénor mais pas sur la Terre...*]

[Sorry, je n'avais pas vu le topic !]

La soirée avait été fructueuse comme on pouvait s'y attendre. Ce soir Sïan et les quelques hlls qui étaient les meilleurs tueurs de tout Leidenstal en tout avait assassiné plus de 7 humains chacun. Le Boucher lui même s'était chargé d'une famille nombreuse qui vivait dans une grande maison éloignée des autres bâtisses du coin. Plongée dans la pénombre, personne n'avait entendu les cris d'agonie. Une hache à la main, le Boucher avaient enfoncé la porte en deux coups. Le père avait été le premier à passer, le fer de l'arme lui avait ouvert le ventre en deux et ses viscères s'étaient étalées devant les yeux terrifiés de deux de ses filles. Sïan avait en suite lancé la hache à la mère qui se l'était reçu dans le dos, lui brisant la colonne vertébrale en deux. Suivant les gamines qui étaient montées en haut pour se réfugier, il en avait d'abord défenestré une première puis décapité une deuxième et enfin la dernière avait finie embrochée sur un lustre. Se nettoyant les mains et le visage, Sïan était passé devant la mère au sol et encore vivante qui rampait tristement en s'aidant de ses mains. se baissant à son niveau il lui avait servis un sourire doux et gentil avant de le laisser là, seule au milieu du massacre de sa famille. Éteignant la lumière en partant.

Haa, tuer ainsi, autant en si peu de temps avait toujours un côté jouissif. Tirant son paquet de cigarette froissé de l'intérieur de sa poche de manteau, il en extirpa une cigarette qu'il porta à ses lèvres avant d'en tirer une avide bouffé de nicotine et de la recracher sous la forme d'une fumée grise amère. Il fallait que tout les soirs il tue autant de personne, si même s'il n'arrivait pas à assassiner tout les humains de sa planète, la violence des meurtres et surtout leur répétitions feraient sûrement reculer cette espèce corrompue et ignoble qui ne méritait pas de vivre. Marchant tranquillement dans les ruelles, une de ses mains dans sa poche droite, il pensait à cette pauvre race. Tellement courte de vie alors que les hlls vivaient tellement longtemps par rapport à eux. peut-être suffirait-il de tuer tout les nouveaux nés et les arrivants pour que l'espèce meure d'elle même au bout de 80 ans. C'était à tout droit, la technique qui méritait le lus de réflection pour sa facilité d'entreprise.

Dans la rue, pourtant encore éclairée par les lueurs fluettes des réverbère de l'artère principale de Leidenstal, personne ne posait le regard sur Sïan. D'ailleurs qui viendrait poser le regard sur un hll au regard antipathique et qui en plus avait des marques rouges mal essuyées sur le visage. Un meurtre peut-être ? Mais où étaient les preuves ? Sïan agissait avec une telle barbarie et une telle rapidité que personne n'avait la chance de pouvoir témoigner de ses assassinats. Bref ...

L'ADH se dressa enfin, sombre silhouette rassurante, l'oeil du cyclone. Sur le chemin il croisa un autre hll qui était partit chasser en même temps que lui. Ce dernier lui apprit qu'il avait tué tout un régiment de clodo sur le bord d'une avenue perdue. Le Boucher lui lança un vague sourire avant d'entrer dans l'ADH lui même dans un bruit de clochette à peine étouffé par le haut de la porte. Peu enclin à se mêler aux quelques discutions qui traînaient encore dans la première salle, il traça directement jusqu'à la salle de repos complètement plongée dans le noir. Il n'y avait rien au départ, enfin c'est ce qu'il crut. Avançant jusqu'à un petite lavabo de céramique polie il se leva le visage et les mains, colorant l'eau d'une sombre couleur rouge.

Puis il la vit, cette silhouette à peine découpée dans la lueur de la lune qui filtrait d'à travers les fenêtres closes. Fronçant les sourcils, il se demanda ce que quelqu'un pouvait faire seul ici avant de se rendre compte qu'elle n'avait pas l'odeur d'une hll. Prêt à sortir les griffes pour un nouveau meurtre, il se rappela soudain que Time Loa, Spelt un de ses rares cousins maternels encore vivant lui avait délivré la charge d'une humaine qui devait avoir 2/3 ans de moins que Sïan lui même. S'accroupissant à côté d'elle, laissant un sourire carnassier parcourir ses lèvres, il attrapa le menton de l'humaine dans ses mains droite, cherchant à la jauger malgré l'obscurité de la pièce.

« Alors c'est toi l'humaine ? C'est quoi ton nom ? Tu n'as pas froid aussi peu vêtue ? »

Elle n'avait pas croisé beaucoup de Hll et elle se rendait compte de sa chance. Elle savait qu'ils possédaient des griffes très longues et la jeune femme ne voulait pas vraiment les voir, car si c'était le cas, ce n'était pas de très bon augure. Glacée par le froid qu'avait amené le vent quelques minutes auparavant, elle remonta davantage sa fermeture éclair, cachant par le fait même son aguichant bustier d'un vert pomme, qui laissait, bien évidemment, s'afficher ses courbes voluptueuses. De toute façon, elle ne tenait pas vraiment à montrer ses atouts, par peur d'attirer l'attention de ses homologues masculins. Elle glissa une mèche de ses cheveux derrière son oreille ornée de petites boucles d'argent et passa ses mains autour de ses genous. December se demandait pourquoi elle avait été refilée à quelqu'un d'autre. Son ancien "maître" semblait satisfait de ses services. Et puis, ici, elle ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Elle craignait se faire embrocher à tout moment, elle se doutait que les membres de l'ADH étaient capables des pires atrocités et qu'ils ne manqueraient pas d'imagination pour la massacrer.

Puis, son coeur s'affola lorsqu'elle entendit le grincement de la porte s'ouvrir et les bruits de pas qui indiquaient que quelqu'un était entré dans la pièce. Elle ferma les yeux et tenta de calmer sa respiration afin de ne pas se faire remarquer, mais c'était difficile, car elle tremblait et ses nerfs étaient à vif. Elle entendit clairement le bruit d'un robinet qui se met en marche et l'eau qui en sorti réussi à couvrir le claquement de ses dents. Par chance, le visiteur innoportun ne l'avait pas encore repérée. Elle réussit néanmoins à calmer ses tremblements et à apaiser sa respiration qui se voulait maintenant presque inaudible. Puis, alors qu'elle fixait toujours cette grande silhouette ténébreuse, elle sentit qu'elle avait porté son regard sur elle. Elle cessa de respirer... et son coeur faisait des siennes. Lorsque l'ombre s'accroupit près d'elle, elle eut un réflexe et se cala davantage contre le mur. C'était un homme, à en juger par ce qu'elle dissernait de son visage dans les ténèbres. Étais-ce le chef de l'ADH? Elle n'en savait trop rien, mais il émanait de lui une lueur de prestance et de puissance...Elle s'en tint à cette hypothèse, de toute façon, elle n'était pas dans la situation adéquate pour émettre des hypothèses.

« Alors c'est toi l'humaine ? C'est quoi ton nom ? Tu n'as pas froid aussi peu vêtue ? »

Elle tressauta lorsqu'elle entendit la voix de l'homme. Elle ne savait trop quoi répondre, ou encore si elle devrait vraiment lui répondre...December n'était pas dans une position pour lui cracher au visage. Elle tenta de gagner un peu d'assurance et répondit d'une voix ferme:

-«December...Oui, j'ai froid.»

Ses yeux s'étaient peu à peu habitués dans la noirceur et elle put détailler le visage de son interlocuteur un peu mieux. Elle se surprit de voir la beauté du visage de cet homme. Il lui semblait qu'un visage aussi séduisant ne pouvait être capable d'atrocités, pourtant, sa raison doutait. Elle planta son regard aigue-marine dans celui de son assaillant. Il était magnifique, mais elle percevait aisément la lueur de cruauté qui brillait derrière ses iris d'un vert éclatant...

[Encore une fois, désolé du temps de réponse. Vacances et fatigue ne font pas bon ménage. Maintenant je devrais répondre régulièrement]

Le Boucher la scruta à la dérobée, sans que ce soit vraiment apparent. Il se demandait pourquoi son cousin avait laissé choir une telle créature jusque dans les bas fond de l'ADH. Lui qui avait été le premier à critiquer les agissements violents de Sïan et qui se rangeait davantage du côté de l'EDEN. À quelles étaient belles ses convictions ! C'était tellement facile de prendre quelqu'un à charge et de l'abandonner par la suite en la confiant à Sïan. Misant tout sur le fait qu'il allait s'en débarrasser. le Boucher lui avait juste accepté ce cadeau pour faire plaisir aux autres hlls de l'ADH qui regrettaient que Lysie soient trop jeune pour posséder les belles formes d'une adulte. Mais en découvrant la jeune femme, Sïan se demanda si il allait laisser les choses se dérouler ainsi. Après tout, maintenant elle lui appartenait. Même si il ignorait qu'elle était hybride, il trouvait dommage de la violenter. Il n'aimait pas les humains quand ceux ci représentaient un danger. Tout les humains de l'extérieur étaient dangereux, mais dès qu'un de cette race se trouvait déchu dans ces locaux, il perdait tout risque d'être gênant et devenait juste un détail dans le décors.

Sïan sourit doucement avant de se relever et d'aller dans un coin de la pièce chercher un vieux manteau de cuir rapiécé. L'hll qui le portait avant devait mesurer dans les deux mètres de haut mais au moins ça couvrirait la jeune frileuse. Il lui lança sans aucune délicatesse avant de revenir vers elle et de se remettre à son niveau.

« Demain on ira t'acheter des fringues ok ? »

Il ne souriait plus et la regardait juste. Écoutant distraitement sa réponse. Mais comment ? Comme un fermier regarde son bétail ? Ou comme un être regarde un autre être ? Aucune idée. Se questionnant toujours sur le pourquoi de son arrivée ici, elle était doucement belle, loin des humaines qui cachaient leur défaut sous un maquillage, elle avait la visage et la beauté naturelle des hors-la-loises.

« December ..c'est très original comme prénom. Moi je suis Sïan. Je pense que tu as déjà du entendre mon nom quelque part »

Triste réputation que celle du boucher et tout ceux qui ne connaissaient pas le prénom de Sïan connaissait au moins son pseudonyme. Pouvait-on ignorer le plus grand meurtrier connu de Leidenstal, tellement imposant dans la gueule de son Dragon que même les forces armées hésitaient à l'en déloger. L'ADH était un monde dans le monde d'où on ne ressortait jamais complètement. Et cela que l'on soit humain ou pas.

« Tu sais il ne faut pas avoir de crainte, je ne compte pas te faire de mal. »

C'était vrai et faux. Si le Boucher pouvait se montrer le plus agréable des hommes, comme en ce moment, il avait parfois des crises de colères dangereuses. Extrêmement versatile, sa compagnie même pouvait se montrer risquée.

[Ce n'est pas grave, voyons!]

L'hybride avait suivi tous les mouvements de son interlocuteur, comme un serpent en transe sur les rythmes mélodieux de l'Inde Orientale. Pourtant, dans son regard d'océan dansaient des vagues de crainte et de peur quasi-indomptable. Cela était presque imperceptible, mais elle se demandait si le Boucher pouvait lire à travers elle...Le contraire l'aurait étonnée. Elle tenta néanmoins de masquer cette frayeur derrière son visage fier et arrogant, telle la roche qui se dresse parmi les intempéries. Ainsi exprimé, son sentiment laissait dans son visage d'une beauté intemporelle un soupçon d'insolence qui lui allait à ravir. Elle attrappa de justesse le manteau deux fois trop grand que lui avait lancé sans ménagement l'homme et, pour ne pas le froisser, l'enfila immédiatement. Bien qu'elle trouvât que le vêtement ne l'avantageait pas, elle ne pouvait négliger le fait qu'il la réchauffait un tant soit peu.

Puis, lorsqu'il revint près d'elle, elle ne se recula pas...Pas comme la dernière fois. Puis, il lui parla d'aller lui acheter des vêtements...December trouvait son attitude très étrange...Cela devait sûrement cacher quelques arrières-pensées. Elle baissa le regard pour détailler sa tenue...Certes, avec ses fidèles jeans à taille très basse et avec son débardeur aguichant, elle ne survivrait pas longtemps dans cet endroit. December reporta son attention sur le HLL. Dans son regard se lisait évidemment une réponse tacite à cette question qui ne méritait aucune réponse verbale. Avait-elle seulement le choix? Elle n'en doutait guère. Puis, il lui avoua qu'il trouvait son prénom très original et lui révéla le sien. Sïan...C'était évident qu'elle l'avait déjà entendu...elle connaissait la réputation qui le précédait. Pourtant, elle se demandait toujours pourquoi il était si gentil avec elle...Elle avait entendu des milliers d'histoires sur les meurtres légendaires du Boucher et elle remerciait le Ciel de ne pas s'être encore fait embrocher. Tout de même, elle trouvait cela particulièrement étrange.

Puis, toujours silencieuse, elle écouta les paroles de son interlocuteur. Apparement, il ne voulait pas lui faire de mal.

*Pour le moment* pensa-t-elle.

December ne savait pas à quoi s'attendre avec lui, elle risqua donc le tout pour le tout en lui demandant:

-«Qu'attendez-vous de moi, au juste?»

Sïan haussa les épaules. Oui qu'est ce qu'il attendait d'elle ? C'était une bonne question. On lui avait refilé le paquet, même si il s'agissait là d'un très beau paquet, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il pourrait en faire. Il était évidemment de la laisser s'en aller et de la rendre à une vie normale. Le risque qu'elle se trouve un humain et qu'elle se reproduise était bien trop grand pour quelqu'un qui cherchait à éliminer la race humaine. C'était désagréable de savoir qu'il n'en finissaient plus de naître et que certains même avait reçu à glisser leur gêne dans les chromosomes humains. Enfin quand il pensait Sïan faisait abstraction de sa situation puisque quelque année avant il avait manqué de se marier a une humaine qui avait sut le séduire. Elle était encore aux yeux du boucher, l'humaine la plus méritante de la race, pour avoir montrer que les humains n'étaient pas que des assassins. Bref ..

Retournant sur sa question, il sembla réfléchir quelques instants. Puis porta sa main à sa veste pour en sortir une nouvelle cigarette qu'il alluma dans un miroitement de briquet avant d'aspirer une volute de fumée et de la recracher, en prenant soin de tourner la tête pour ne pas que la nouvelle arrivante en soit aspergée. Tenant sa clope en l'air, il ajouta.

« Très bonne question, pour être franc mon cousin s'est débarrassé de toi et t'as donné à moi. Mais je n'ai aucune idée de ce que je pourrais faire de toi. »

Il y eu un silence pendant lequel il réfléchissait, levant les yeux vers la fenêtre non loin et mirant la lune comme si elle allait lui glisser les réponses à ses interrogations. Mais l'astre restait désespérément muet, sourd au sort des êtres dans ce monde déchu. Le Boucher reporta la cigarette à ses lèvres.

« Pour l'instant je serais content si tu n'essayes pas de fuir, si tu ne fais pas de drame pour te faire remarquer et surtout si tu ne restes pas dans mes pattes pour un rien. »

Il haussa un sourcil noir, visiblement quelque chose dans ce qu'il venait de dire l'interpella et il crut bon de demander juste après.

« Tu sais t'occuper de toi j'espère ? Ton ancien proprio t'a enseigné ça non ? Ne t'imagine pas qu'ici il va y avoir quelqu'un pour te faire à manger ou autre. »

Il releva la manche de sa veste, découvrant une montre qui avait visiblement souffert des combats que mênait le tueur. 23 heures, Il restais une heure avant que le magasin de vêtement le plus proche ne ferme. Il proposa alors ..

« On a le temps d'aller te prendre plusieurs tenues, on y va maintenant ? Sinon ce seras après-demain, demain je n'aurais pas le temps de m'occuper de toi. »