Kaelin Hoelderlin

Nom: Hoelderlin

Prénom: Kaelin

Surnom: la mystérieuse

Âge: 26 ans

Lieu de naissance: Leidenstal

Race: Humaine

Clan: Hinra



Description physique:

Mystère. C'est le seul mot qui obstrue l'esprit et inonde les lèvres lorsqu'on la jauge au premier coup d'oeil. C'est une de ces personnes qui effraie tout autant qu'elle attire. Il faut être téméraire pour l'approcher, sûrement par peur d'une réaction trop hâtive, totalement inattendue, ou simplement parce que le doute né dés lors qu'un regard croise le sien. Alors il faut d'abord se contenter de l'observer de loin, d'épier ses gestes, ses habitudes...c'est ainsi qu'on se rend compte de l'aura qu'elle dégage sans en être touché de plein fouet.

Elle captive. Elle subjugue. Elle hante.

Il n'y a pourtant ni lèvres pulpeuses, ni poitrine généreuse, rien qui ne puisse rimer avec grossièreté et vulgarité. D'apparence frêle, elle est grande, mince, et se déplace avec une grâce animale qui fait s'embraser le coeur des hommes. Ses cheveux blond natté en une très longue tresse titillent le bas de son dos dès que l'aube pointe son nez. Certes plus par soucis de coquetterie que pour rappeler sa position hiérarchique ou paraître sérieuse. Une peau laiteuse digne de l'éclat d'une perle, quelques grains de beauté parcimonieusement semés harmonisent parfaitement sa silhouette longiligne exempte de défauts. Une poitrine à jalouser sans retenu, mesdames, une chute de rein vertigineuse, et des fesses...à se damner dès lors qu'on y prête attention. Rajoutez-y ce sourire angélique, naïf et innocent à souhait, tellement mutin qu'il en devient coquin.


Description morale:

« Un regard…une épaule priant les dieux d’ignorer la raison, dévoilés par une bretelle en dentelle fuyant cette peau brûlante de désir… ».

Kaelin sait être très convaincante, à sa façon, mais sa force de persuasion est sans limites. Tout n’est que jeu, reposant sur un cache-cache subtil de timidité en surface, se révélant mutin au delà du mirage. Alors on se laisse facilement charmer par un sourire sagement esquissé, car elle ne possède pas les faux-semblants des séductrices de bas étage, vêtements en cuirs moulant des hanches de baleines, lèvres gorgées de provocation suppliant un quelconque promeneur qui souhaiterait passer. Ses vêtements ne dénotent aucune extravagance, un sommaire tailleur noir en lin précisément ajusté, faisant office d’atour quotidien. Futilité, sachant qu’un simple détail hypnotise inévitablement l’inconscient…qui oserait deviner ce que dissimule cette jupe innocente ?

Si cette impression de frivolité semble sans cesse en suspens dans l’atmosphère, c’est une apparence. Kaelin se montre parfaitement à la hauteur de son grade, remplissant la fonction de sous-chef à l’Hinra avec beaucoup d’intérêt et de passion. Grâce à une prestance plus qu’imposante, perçue à cent lieu à la ronde, les vampires la respectent sans la considérer comme une proie potentielle. C’est cette confiance en elle qui lui a permis d’apprivoiser Lucile Arthus de bien diverses façons. Des sentiments confus, contradictoires et flous l’enveloppent dès lors qu’une pensée vole vers lui. Le directeur est un modèle, une sorte d’idéal à atteindre. Troublée par le charisme qu’il dégage, et une force de caractère à toute épreuve, elle s'incline. De la jalousie ?…comment l’avouer avec ce trop plein de fierté, c’est pour cette fascination qu’une part de haine lui est dédié. Quelle insolence…oser laisser des sentiments dicter sa conduite !

D’apparence froide et calculatrice, ne vous laissez pas tromper par ce masque de moralité peu reluisant. C’est une femme très sensible et généreuse quand cela en vaut la peine. Des amies rares mais dignes de confiance demeurent des valeurs peu négligeable. Méfiante, elle devient une muse capricieuse, ayant besoin d’attention et constamment à la recherche d’une douceur qui remplacerait la coquille vide et glaciale qui l'abrite. En ce qui concerne l’amour, c’est une tout autre chose, cette facette n’étant que manipulation et superficialité. La séduction se métamorphose alors en un tableau peinturluré de pigments consciencieusement choisis, une lueur de démence brillant presque dans le regard.


Talent(s) particulier(s): La séduction qu'elle manie mieux qu'un épéiste son épée.

Style de combat: Quelques bases d'Aïkido.

Autre: Un bracelet en argent orne sa délicate cheville lors de ces nombreux rendez-vous galant. Un atout majeur? ou pure superstition?

Créature que le personnage rève de tuer: Toute et aucune à la fois. Elle déteste la rivalité en quelque domaine que ce soit. En secret elle rêverait que Lucile Arthus l'implore...

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Comment avez-vous connu le Forum ? Une bouche, une oreille...et le tour est joué!

Histoire :

"Sous son manteau de neige, la vie dormait comme morte, et dans son sommeil d’airain, j’attendais vainement le jour…"

« Aïe… ! »
Il faisait froid dans la suite du château, et l’haleine de Kaelhan formait un petit nuage en suspens à chaque cri.
« Aïe… »
Les sages femmes s’affairaient autour de la petite femme brune, allongée dans son lit moite tant les efforts duraient. Ulrich n’était pas encore rentré du bureau et il ne semblait pas pressé. Les vaines questions que posaient les infirmières ne suffisaient pas à distraire la future mère, pour que ses muscles se détendent, et elle commençait sérieusement à manquer d’énergie.
« Un dernier effort… » souffla une des femmes, la voix entrecoupée à force de contorsions dans tous les sens.
En un ultime râle assourdissant, une petite tête rose traversa difficilement le col montagneux ,son corps frêle suivant tout aussi péniblement…
Le chant mélodieux de Kaelhan, diffusant l’air depuis plusieurs minutes, tentait illusoirement de calmer la douce enfant. Les larmes du chérubin cessèrent enfin de goutter lorsque ses lèvres engloutirent sauvagement le sein de sa mère. Une fois assoupie, la fillette fut déposée dans un berceau d’ébène, le regard de son père pesant sur elle avec fierté. Ulrich avait bondit dans un taxi quand il avait appris que Kaelhan ne serait jamais plus la seule femme ayant besoin d’attention. A partir de maintenant il s’occuperait de sa fille, s’efforçant d’être un père modèle au moins jusqu'à ce que la belle devienne autonome.

« Kaelin….Kaelin ! , ton père t’attends, dépêche toi donc… »
La fillette descendit les escaliers manquant de glisser à chaque pas posé sur une des marches soigneusement cirée. Intriguée par l’étrange lueur parvenant de la lucarne du palier, elle freina sa course, et glissa un œil curieux dehors. La lune était pleine, et sous ses rayons dorés, elle aperçut Kaelhan qui se hâtait d’enfourner des provisions dans une grande sacoche. Un frisson de satisfaction l’envahit. Lorsque le soleil côtoyait la terre avec plus d’intimité et que la chaleur embaumait l’air, l’enfant avait le privilège de partir à l’aventure avec son père. Ce genre d’expédition n’arrivait qu’une fois par an, les premiers jours d’été, et avait pour but d’initier l’enfant aux mystères de la nature. Ulrich tenait absolument à parfaire son apprentissage en lui inculquant des vraies valeurs, loin des cheminées à l’œuvre, et des pavés usés par l’homme.
Le départ eut lieu très tôt, bien avant l’aube, afin d’admirer la splendeur du premier lever de soleil d’été. Kaelin escalada le dos de Tae, engouffrant ses pieds dans les étriers d’acier. La selle était large et confortable, ce qui était de rigueur pour ces long périples, et deux sacoches pendaient de chaque côté, ballottant les flancs du poney lorsque le galop devenait trop enthousiaste. Dans la rue, vide, froide et sans saveur, les pas langoureux des deux compagnons résonnaient comme une horloge déréglée.
Kaelin regarda le ciel qui se teintait de rose. Depuis deux heures déjà, ils voyageaient dans l’ombre de la nuit, et la douce couleur qui s’élevait des cieux réjouissait l’enfant. Le chemin s’arrêta abruptement, arrivé au plus haut de la colline. Sous leurs yeux s’étendait une longue et étroite vallée luxuriante inondée de soleil et entourée d’une couronne de pics déchiquetés. Séparés par des étendues d’herbes jaunissante, les bosquets de hêtres et de chênes offraient aux caresses de la brise leurs riches couleurs d’été. Kaelin et son père glissèrent sur le sol comme absorbés par tant de poésie et de beauté. Là où ils étaient, les deux voyageurs auraient pu croire qu’il regardaient le jour au sein même de la nuit. Autour d’eux des rapides dévalaient des rochers escarpés puis disparaissaient par magie, rejoignant les ruisseaux en un grondement lointain. Une brise fraîche se leva, en provenance de la mer, les cheveux blond de Kaelin se mirent à flotter comme un pavillon, révélant son long coup gracile…

« Comme autrefois le sentier m’entraîne loin du jardin, sous les vertes frondaisons de la forêt ou sur les bords du ruisseau. C’est ici que je viens trouver la paix, la joie et le repos parmi les fleurs… »

Ce fut sa dernière heureuse et paisible année. Kaelhan, détruite par la mort brutale de son mari, devenait aigrie et froide avec sa fille. Elle l’encourageait à poursuivre des études importantes pour obtenir une place à l’Hinra, bridant ses envies et l’obligeant à oublier ses rêves. Résignée, la fillette d’autrefois se contentait du souvenir de la douce senteur de l’herbe et des feuillages, des rayons de soleil vaporeux illuminant timidement cette oasis de paix. Il n’y aurait plus de magnifiques panoramas, de cours d’eau qui ondulent au milieu des champs, de fleurs sauvages suspendus aux flancs des collines. Seul le ciel veillerait sur toutes ses merveilles.

Un soir d’hiver, Kaelin rentra plus tard qu’a l’accoutumée. Sa mère, de plus en plus vieille et sans énergie, lisait, lovée dans le sofa face au feu. Lorsque la jeune femme la rejoignit dans le salon, le ton monta rapidement et la conversation devint de plus en plus tumultueuse. Comme pour y mettre fin, la main de Kaelin jaillit, Kaelhan ne faisant aucune tentative pour l’arrêter. Dès lors, la belle quitta la maison et ne revint jamais.

Elle vécut seule avec quelques périodes pendant lesquelles elle s’offrait le luxe de l’amour. Elle collectionnait ainsi les hommes, comme on expose des trophées au-dessus de son étagère, ils trônaient dans son lit servant de poupées de chiffons. Sans le moindre soupçon, Kaelin devenait une des ces femmes froides, peu sociable mais toujours remarquées. Lors de ces années d’études acharnées, elle avait obtenu un diplôme de droit dont elle avait rapidement fait usage, exerçant le poste de sous-chef à l’Hinra. Cette place collait parfaitement avec sa personnalité, et c’était un plaisir d’avoir une emprise sur le peuple sans s’encombrer de la responsabilité de chef officiel. Cependant, une fois la directrice destituée, la jeune femme s’était retrouvée sans emploi, passant des journées entières dans la ville, tantôt au café, tantôt dans les parcs à lire sur les bancs publiques.

Lorsque Lucile Arthus fut élu à son tour directeur de l’Hinra, Kaelin s’intéressa à lui, avec toujours plus d’intérêt. Déjà à l’époque, le personnage fascinait et il était certain qu’il méritait mieux que la place de conseiller. L’ancienne sous-chef songea alors à retrouver ses fonctions, laissant traîner derrière elle les années tristes et sombres du chômage. Il suffirait de retourner à l’Hinra et de convaincre Lucile Arthus qu’elle était capable de reprendre du service.

« Bonjour, je souhaiterais rencontrer le directeur, s’il vous plaît »
D’emblée Litia avait reconnu Kaelin, et sans en demander plus, elle avertit le directeur, et la dirigea vers l’ascenseur en souriant. Son doigt sélectionnant la touche adéquate : « Bureau du directeur », la jeune femme songea au discours qui l’attendait. Plongée dans ses pensées, Kaelin n’eut pas le temps de savourer les quarante étages, le « Ding » de l’ascenseur la ramenant à la réalité. Le lourd battant s’ouvrit, offrant aux yeux de la belle un long couloir et une porte sombre. S’avançant d’un pas décidée, le directeur apparut dans l’embrasure, ses yeux noirs l’épiant de haut en bas.

* Nul tache de couleur, pas de motifs imprimés pour détourner l’attention, l’élégance de la simplicité. *

Lorsque l’ancienne sous chef fut assez prêt de Lucile, il lut dans ses prunelles une chose qui l’attirait plus que tout. L’intelligence brûlait dans ses yeux et dans tout son corps, glorieuse figure de proue de son intégrité.
« Bien le Bonjour Kaelin… » annonça le directeur, la main tendue, un sourire étrangement lumineux s’inscrivant sur ses lèvres…

Welcome ^^

Ta fiche est finie ? Dans ce cas je valide, bienvenue !

Merci beaucoup ...
En fait il me reste juste la fin à poster^^
Je suis ravie d'avoir été acceptée!

Voilà...
J'ai finie, j'espère que ça ira^^

Ouaip :p