Exposition

Alors que la nuit baissait dèjà et que le ciel se teignait de magnifiques couleurs modorées, une seule lumière éclairait la rue la plus au Nord de la Ville.
Le musée avait pour l'occasion d'une exposition vivante sur les hlls, ouverts ses portes bien plus tard.
Et bien evidement, l'odeur et la vue de ses frère avait attiré Sïan.
Il passait devant les vitrines où reposaient des corps disséqués, des modèles qui bougeaient encore.
Non à vrai dire, il s'en moquait, il était venu voir ce que les detestables humains pensaient de la race supérieure.
Serrant le poing, il imaginait dèjà avec délectation quand ce serait au tour des humains de finir en vitrine, les organes à l'air et les yeux exorbités.

La foule ne le remarquait pas, on se pressait maintenant pour admirer des tableaux de mauvais gout représentant des hlls.
Quelques passant furent bousculer tandis qu'il s'approchait un peu trop du Boucher, on ne le touchait pas sans en payer le prix de sa vie.
Bientot il s'éloigna de la manne grouillante, fievreuse, pensant apprecier de l'art qui n'était en fait qu'un pâle reflet de la vraie beautée.
Il se diriga nonchalament vers une vitrine au parois de verre ou reposait le corps paisaible d'un jeune hll, laissé intacte après sa mort, Une trace de liquide vermeille coulant le long de sa joue.
On lui avait dit que la directrice de l(Hinra serait présente à cette convention, pitoyables humains..
Tandis qu'il ruminait, comme d'habitude, ses sombres pensées en fixant de son regard vert le corps de l'enfant, il fut sortit de sa rèverie par un bruit autre que celui de la foule murmurante..

Invité

Akourah était au téléphone avec le directeur du Musée National, désireuse de pouvoir admirer les oeuvre en toute tranquilité elle lui expliquait ceci:

" En effet Monsieur, je suis en route en ce moment même, l'exposition dit-on a du succès et j'ai hâte de la voir, mais voyez-vous, le fait d'avoir d'innombrables paparzi autour de moi m'agacent....

...

- Oui, je veux bien leur accorder une interwiew, mais elle se fera devant le musée et je souhaiterais qu'ils y restent, serait-ce possible?

....

- Et bien que de générosité ce soir, merci à vous, un problème, lequel?

...

- Non, laissez-le regarder tranquillement, il ne me gêne pas, ce sera même un plaisir de parler avec lui. Merci à tout à l'heure. "

Elle raccrocha et rengea son portable dans son sac avec un air de lassitude marqué sur son visage.

" Foutu journaliste, foutu boulot! "

Elle fut tout à coup de très mauvaise humeur, encore un coup de son frère... Elle arriva en limousine devant le musée, assaillie de toute part par les photographe avide de scoop. Elle souriait à tout bout de champ d'un sourire forcé. Elle gravit les marches et se tourna vers eux. Elle répondit aux questions penant 10 minutes puis entrat dans le musée désert, ou presque. Le directeur de l'ADH se tenait là aussi, l'air un peu écoeuré parce qu'il voyait. Akourah, toujours de mauvaise humeur fit mine de l'ignorer et se mit à observer les différentes 'oeuvres', toutes plus morbides et macabres les unes que les autres ce lui plaisait bien au fond. Elle se serait cru dans un cimetière de momies

Il l'avait réperé de loin, bien évidement qui ne voyait pas arriver la grande directrice de l'Hinra, chargée de son cortège malsain d'horreur et de fiertée ridicule.
Tandis qu'elle le dépassait et allait regarder quelques "oeuvres", morbides au possibles, située non loin.
Le regard terriblement vert du Boucher la suivit quelque instant avant de se replonger dans les yeux blancs de l'enfant hll.
Si elle avait été seule, cette humaine, cette dirigeante, elle suffoquerais dèjà, un flot rouge sortant de sa bouche, tandis que les griffes de Sïan lui empoignerait les tripes, la faisant s'écrouler et reprendre l'aspect d'un pantin misérable.
Il ne put reprimer un sourire, tenter une telle action relevait du suicide, et il ne tenterais rien à moins de vouloir se faire tirer dessus par les gardes qui seraient alertés.

Il se redressa, ignorant faussement l'humaine avant de se diriger vers une autre vitrine qui revelait un crane de hll brisé. Le chef de l'adh eu un mouvement de recul ne s'attendant pas à ça et haussant les épaules commença a s'éloigner dans une autre galerie

Invité

Akourah continua d'observer les oeuvres, mais en fait, elle regardait la vitrine et le reflet qui se dessinait dessus. Un homme plutôt de grande, taille trop fier à son goût. Elle se retourna et le regarda un instant, toujours plongé dans ses observations. Puis, elle s'avança un peu, faisant mine d'aller admirer une autre gallerie. Le dos tourné elle déclara:

" Dis-moi Sïan, n'en as-tu pas marre de faire le boucher sans arrêt, n'es-tu jamais lassé de tous ses meurtres inutiles? Ne vois-tu pas que cela mène à rien et que tu échoueras de toute manière? "

C'était audacieux, il fallait l'admettre mais Akourah s'en moquait éperduement! Elle haissait les HLL, tous plus stupides les uns que les autres, ils réfléchissaient avec leur arme au lieu de leur tête selon elle. Ils n'avaient aucun sens du rafinement et encore moins de logique! Tout ce qu'ils savaient faire c'était tuer à tout bout de champ, sans réfléchir!

Sïan grinça des dents si fort qu'on aurait pu l''entendre. Cette petite mijaurée, fière de son sang humain et de son entreprise familiale se permettait en plus de le critiquer et d'attaquer ce qu'il faisait. Il baissait les yeux au sol fixant le parquet lisse où se reflétait son image. Il s'était retourné et se tenait adossé à l'une des colonnes de marbre noir qui emplissait le musée. Il fixait clairement Akourah, même si celle si lui tournait le dos, et qu'elle faisait quelque peu semblant de s'interesser aux vitrines morbides.
Enfin il répondit à la directrice en se rendant compte que c'était la première fois que les deux dirgeants se parlaient.
Il avait imaginé Akourah plus vielle, peut être mois belle aussi, mais elle n'en restait pas moins humaine.

"-Ces meurtres ne sont en aucun cas inutiles, ils vengent constament les horreurs que ton organisation fait subir au créatures qui ne coopérent pas.
Quand à mon èchec, a ta place je n'y conterais pas trop. Ta race craint les hlls et bientot vous vous enfuirez, la queue entre les jambes"

Il avait parlé d'une voix monocorde, duquel ne pointait aucune émotion. Gardant son masque froid et désagréables. Il croisa les bras, attendant les paroles surement moins assurée de la directrice. Et puis si la conversation venait à le gener, il partirait...

Invité

Akourah sourit, ces être étaient bien trop fier, ça leur coûterait cher un jour. Elle se retourna et fixa le HLL. Elle l'écouta sans rien dire, se moquant bien de lui au fond d'elle. Il était si sûr de lui! Trop, c'était certain. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, mais il est vrai qu'elle ne lui avait jamais adressé la parole avec ce soir, étrange coïncidence...

" Tu parle pour rien dire mon pauvre, t'entends-tu, te rends-tu compte seulement de tes paroles? Mon organisation, comme tu dis, essaie de réparer les pots cassé ou les conneries, si tu préfères des terriens un peu trop ambitieux. Nous ne tuons pas à tout bout de champ, contrairement à vous! Regardes-toi, tu oublierais presque la raison de tes meurtres, tels un automate! Et franchement, tu me semble bien pathétique avec tes airs si sûr de toi. N'as-tu pas remarqué que les humains se trouvaient être bien plus intelligents que vous? Nous, nous réfléchissons avant de commettre un acte irreversible, nous créons au lieu de donner la mort partout! "

Dit-elle de sa voix si calme, si posée et si basse, impassible, elle regardait toujours le HLL, elle se tenait droite, les bras croisés.

Sïan tourna la tète sur le coté, vexé. Il avait toujours les bras croisés pour cacher le fait qu'il serrait les poings au point de s'en laisser blanchir les jointures de doigts.
Il reprit calmement, comme nullement affecté par les paroles d'Akourah.

"-Je ne suis pas "ton pauvre", évite de genre de familiaritée, c'est insultant ma petite"

Il laissa échapper un sourire fade, tandis que son regatd froid était toujours posé sur la vitrine à coté

"-A qui appartient ce musé? A l'Hinra, comme la plupart des structures dès cette ville.
Et bien regarde autour de toi, regarde ces vitrine et repette moi ce que vous créez? Mis a aprt des étalages d'hécatombe..
Je suis peut être sur de moi, mais il le faut. Votre espece ne demande qu'à mourir, votre vie est tellement futiles et courtes. Si vous n'étiez pas sur ce monde qui n'est pas le votre, il n'y aurait nullement besoin de l'Hinra, ni de l'Eden ou encore de l'ADH. Vous avez ammené l'horreur dans un pays si tranquille.
Ce que je fais n'est juste qu'un magnifique retour de médaille à coté de ce que vous avez fait..."

Il décroisa les bras et s'éloigna un peu pour aller a coté d'une autre virtrine, l'endroit était plus éloigné de l'endroit où se trouvait la directrice de l'Hinra. Il la fixait de façon morne et glaçé, la haissant à un point qui n'était pas possible. Après tout c'était bien ces ancètres qui avaient, d'un commun accord avec les Tueurs, decidé d'anéantir la famille Spelt et cela n'était pas pardonnable.
Il soupira longuement, comme lassé des paroles d'Akourah, manoeuvre qui ne servait qu'a la destabiliser même si c'était peine perdue.
Lentement il prit le pas vers un autre présentoire à la gloire des humains sur lequel il avait déposé sa veste avant de se plonger dans la "contemplation" des oeuvres

Invité

Akourah l'écouts sans grande attention, ses paroles étaient veines, tout ce qu'il lui dirait resterait en l'air, elle savait très bien ce qu'elle pensait et personne ne pourrait la faire changer d'avis. Elle le regarda s'éloigner, réfléchis un instant à ses paroles.

" Je crois pas que les membres de l'Hinra soient les seuls à tuer des ADH... Et je ne puis réparer l'erreur humaine, nous ne pouvons pas changer une race, ni ses manière ainsi que ses propriétés. Les humains sont tels qu'ils sont, tout comme vous, chacun différents. Et notre race, comme tu dis ne s'éteindra pas d'assi tôt, pour une simple et bonne raison c'est que nous nous multiplions trop vite.

Si le musée appartien au clan, cela ne veut pas dire que c'est nous qui choisissons ce qu'il y aura à l'intérieur. Tout est du buisness, ça s'écroule, ça se reconstruit et ainsi de suite... "

Elle posa ses mots, bien choisis, dits avec calme et assurance. Puis, elle se retourna, à pas lents, désireuse de quitter les lieux, elle ne voulait pas perdre son temps à regarder des choses immondes dans une vitrine et s'énerver avec un gars. De plus, elle était obsédée par une idée qui venait de germer dans sa tête à propos de son frère, elle se faisait du soucis et devait régler les choses au plus vite.

Sïan posa sa main exagérèment pâle sur sa veste noire, éffectuant un effèt de contraste qui en cet instant prouvait que même si il ressemblait aux humains, il n'en était pas un, loin de là.
Il porta de nouveau son regard vert et ses pupilles en fentes vers Akourah.
Le regard sombre du Boucher eu tout dit en quelques secondes, il reprit son vêtement d'un geste nerveux. Enervé, agité...

"-Vos pensées sont bien humaines petite... Vous vous multipliez vite, commes des lapins. Nous sommes alors les chasseurs, fusil à la main qui viennent enrayer votre prolifération...
Mais bien évidement cette discution se doit de tourner court, nous ne sommes pas fait pour parler, vous avez vos opinions j'ai les miènnes. Et bien que j'admire votre détermination, je vous préviens, vous finirez par vous noyez dans le vase de colère que vous remplissez peu à peu..."

Il effectua une réverence forcée, complainte d'un hll moqueur du titre de l'humaine

"-Et maintenant, madame la directrice assurée, si vous voulez bien, je me retire"

Avant même de connaitre la réponse de Norah, il tourna les talons, éloignant sa silouhette noire. Marchant calmement, il tourna dèrriere une étagère garnie d'armes et sortit du champ de vision d'Aroukah

Invité

Akourah le regardait s'éloigner, sans arrières pensées, ne faisant que regarder. Une fois sorti, elle en fit de même et s'éloigna du musée, elle ne voulait pas reprendre sa voiture, il fallait qu'elle marche un peu pour essayer de se détendre. Tous ses sentiments étaient mêlés à ceux de son frère et ça devenait ingérable! Une seule explication parraissait plausible quant à savoir pourquoi elle en ressentait bien plus que d'habitude, son frère n'était pas loin et les choses risquaient de se corser... L'esprit embrouillé d'images, de sentiments et de réflxions, elle s'en alla et décida d'aller un peu plus profond dans la ville...