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La lucidité est un vaccin contre la vie
 
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 Appartements de Gaïa

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Gaïa
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MessageSujet: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyJeu 15 Sep - 19:08

Au détour d'un couloir sinueux vous découvrirez une porte blindée en acier chromé.
Normal, vous direz vu compte tenu des lieux où vous vous trouvez, mais quelque chose attirera rapidement votre attention.
Cet acier à une drôle de couleur et si vous faîtes partie de l'organisation où que vous êtes tout simplement un connaisseur en la matière, vous constaterez que ce métal est un alliage d'acier, d'argent et d'or (cette composition vous l'aurez deviné, prévoit toute attaque d'une créature de type Hll,vampire).
Vous n'y décelerez aucune serrure car le système d'ouverture est entièrement personnalisé.
En l'absence de la propriétaire il est tout bonement impossible d'entrer dans ses appartements à moins de connaître ses trois mots de passe qui sont des suites géométriques différentes ainsi que l'obtention d'une clé unqiue qu'elle porte toujours sur elle.

Passé le pas de l'entrée vous ferez face à un corridor dont les murs sont recouverts de somptueuses peintures expressionistes, le sol, d'une moquette pourpre fort agréable et le plafond de lustres éblouissants.

Puis, le séjour, une vaste pièce décorée avec goût, qu'il s'agisse des 2 colonnades grecques, des tapisseries murales antiques,des gracieuses statues contribuant à une ambiance aussi féérique que menaçante, du splendide piano à queue régulièrement entretenu trônant face à une baie vitrée offrant une vue imprenable sur Adhénor. Les meubles sont tout de cuir rapellant les étranges goût de la Hll. Un écran Plasma de bonne taille avec tout l'équipement adéquat y figure.

La salle de bain, entièrement recouverte d'un marbre vert émeraude est une débauche de luxe et d'excentricité où l'on trouvera sans soucis une panoplie de produits de beauté, dont l'essentiel est composé de diffuseurs de senteurs énivrantes.

Sans parler de la chambre : grand lit à baldaquin où trônent d'étranges peluches consistanteds aux babouilles rassurantes et d'épais coussins où sont posées des poupées à la froide beauté, moquette vert sombre épaisse, bonzaïs, plantes tropicales, meubles en chêne sertis d'argent, les murs recouverts de peintures nues dont le modèle n'est autre que la proprio ainsi que de croquis évocateurs. Un bureau de bonne taille décoré de souvenirs rapportés de diverses brocantes et voyages soutient le support personnel de la jeune femme : un ordinateur dernier cri où elle stoque la quasi totalité de ses données, inutile de protéger qu'elles sont protégées par des mots de passe et que la moindre erreur risque de réserver une mauvaise surprise à tout visiteur. Des diffuseurs dissimulés un peu partout répandent en permanence des disques de violon et d'instruments diverses destinés à apaiser le moral tourmenté de la jeune femme.


Un système d'alarmes et l'impossibilité d'effacer vos empreintes quelque soit ce que vous touchez vous apprendra que vous n'êtes probablement pas les bienvenus en ces lieux (Appartements de Gaïa Kao8 )


[H.J : Bon je m'étends mais je voulais faire une description à peu près précise des lieux]
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyJeu 29 Déc - 5:20

Ils avaient pénétré l'enceinte sécurisée de l'Eden, enlacés comme si une brise si petite soit-elle aurait pu dénouer le lien brutal et à la fois si attendrissant qui les liait.
Auun gaspillage de paroles futiles et embarrassantes, ils voguaient tous deux sur les routes éthérées de l'Oasis qui serait l'aboutissement de cette si éphémère traversée du désert.

La jeune femme n'abandonna l'étreinte que pour s'adonner l'espace de quelques infimes instants à l'entrée de codes différents suivant le jour destinés à passer la sécurité du bâtiment protégé.
Lorsqu'ils pénétrèrent enfin dans son appartement ouvertement débordant de luxe, et sans doute de luxure, elle commeça par cacher volontairement la vue au vampire en se plaçant entre lui et la porte, l'enlaçant délicieusement en sentant avec délice sa respiration haletante sur son cou, se délectant silencieusement du supplice que sa veine ostensiblement visible pouvait lui faire subir.
La passion l'égrenait, cet apêtissant mélange de plaisir, d'extase assaisoné d'une pointe de provocation, de souffrance.
Se laissant pousser en une trajectoire assez aléatoire, elle sentit la pointe de son canapé de cuir lui rentrer dans les genoux alors qu'elle sentait tomber avec une infime pointe de brutalité sur les coussins glacés d'avoir été si longtemps abandonnés.

Son épais manteau gisait déjà sur un fauteuil situé un peu plus loin, jeté à la va vite, tandis qu'elle retirait précipitamment son Holster qui lui rentrait sournoisement dans les reins.
Elle avait si soif de lui, de sa présence, de cette peau glacée et pourtant si fine et délicate, cette douceur authentique mêlée à un danger bel et bien présent. Elle ne savait si c'était de l'insouciance mais elle avait toujours manifesté un certain goût pour le danger et cela faisait bien longtemps qu'elle avait abandonné l'illusion de finir le restant de sa vie auprès d'un humain pacifique, père de famille tranquille. Qui pourrait lui reprocher cette tendance féérique qui lui promettait Monts et Merveilles dans les bras souverains de cet être qu'elle ne connaissait pas depuis bien longtemps mais qu'elle prendrait tout son temps à découvrir.

Ô délice éternel de cette brève période dans le cosmos que représente notre vie. A leur ardeur conjuguée elle n'accorda aucune hésitation malvenue. Oui ils comptaient se connaître, lentement, sûrement, violemment ou rêveusement comme le supposeraient sans doute leurs natures bestiales et pourtant si utopistes.
Elle sentait son désir répondre au sien, ardent, brûlant, dévastateur, consummant ses cuisses comme cette langue qui torturait son long cou offert.
Ils se découvraient assurément sans que ces simples paroles n'empêchent les sillons de sang de voguer de sa gorge à sa poitrine offerte :


"Pas encore"

Il n'y eut alors dans le grand silence de l'appartement réchauffé par ces présences récentes qu'une sonorité rauque, de petits bruits étouffés, le froissement brutal de vêtements malmenés.
Puis, exhalant un grand soupir presque frustré, elle préféra relever doucement la tête pour murmurer d'une voix sans doute un peu trop basse et chaude


"Ne vaudrait t'il pas mieux que nous prenions un bain pour nous délester des remous de cette épuisante journée ?"

Alors qu'un large sourire malicieux appuyait cette proposition incongrue, elle baissa un regard gentimment moqueur à leurs vêtements respectifs. Ils ne payaient pas de bonne mine même à si apparemment c'était le cadet de leurs soucis : les eraflures avaient déjà disparus de la silhouette vampirique sous l'emprise probablement du système de régénération hautement perfomant des vampires malgré le piteux état de ce qui la recouvrait.
Gaïa avait l'air un peu plus présentable mais à force de forttements elle avait hérité des quelques déboires vestimentaires du vampire.
Le cuir avait cependant eu l'heureuse idée de ne pas trop se tâcher mais de manière générale elle n'aimait pas trop batifolée couverte de sang.
Guettant d'abord une approbation avant de laisser échapper d'une petite voix timide :


"Qui commence ?"
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Ambroise
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyJeu 29 Déc - 7:33

La hâte d'Ambroise grandissait à chaque instant, et même le temps employé à passer les systèmes de sécurité lui semblait de trop. L'excitation de la créature répondait à la sienne, et elles ne cessaient d'enfler, chacune agrandie par le désir de l'autre. Enfin il se retrouva dans ce lieu particulier abritant ce superbe joyau, mais il n'eût pas le temps d'en admirer grand-chose, entraîné dans cette ronde folle ou se mêlaient les couleurs et les choses. Il se délectait des lèvres, du parfum, du contact de cette peau si douce, de cette chevelure soyeuse, faisant glisser ses doigts presque imperceptiblement, tel la caresse d'une brise fraîche, dans le creux des reins et dans la nuque si tentante de sa compagne.

Celle-ci l'entraîna, et après avoir dépassé un corridor somptueux, ils parvinrent dans un salon, qui trouvait bien moins d'intérêt aux yeux du vampire que cette jeune femme troublante. Ils se retrouvèrent sur un canapé de cuir, et sentant son audace grandir ainsi que ce désir qui devenait presque intenable, il commença par déposer des baisers dans le cou de l'irrésistible hors-la-loi, puis laissa librement sa langue voulant goûter à ce liquide qui pulsait sous les chairs le sentir, percevant les palpitations tourbillonant sous cette peau laiteuse... Mais la tentation était trop forte, il planta ses crocs dans cette gorge offerte, sentant ses canines s'enfoncer lentement, intrusion interdite et pourtant jouissive, provoquant en général une légère douleur, qui ne la rendait que plus...excitante. Mais la jeune femme l'empêcha de continuer plus avant, et rompant ce contact tant attendu, il reposa ses yeux gris sur ceux de Gaïa, se perdant en elle, ses lèvres goûtant à l'exquise saveur de la bouche de l'être déclenchant passion et fougue.

Ses doigts exploraient ce corps voluptueusement offert, tableau faisant naître en lui des sensations qu'il pensait disparues, union de deux créatures coupées du reste du monde pour mieux se rejoindre en un espace dont les limites étaient inexistantes, où ils étaient nimbés de la chaleur de l'autre et des astres, d'une atmosphère intemporelle et indéfinissable...Mais de laquelle on ne se lassait pas, et que l'on espérait retrouver une fois savourée, de même les dieux ne pouvant plus se passer de l'Ambroisie.
Pourtant, encore une fois, la frustration revint, avec la proposition de Gaïa de profiter des bienfaits d'un bain chassant la fatigue et le sang du combat. Le vampire, après s'être repris un tant soit peu de ces extrêmités où il se trouvait jeté, répondit d'une voix amusée, bien qu'il fût toujours habité par cette fièvre ardente.


"Bonne idée, je serais un peu plus présentable pour ce premier rendez-vous galant..."

Il déposa un baiser sur la joue de cette jeune femme superbe, avant de se lever, s'étirant lentement, ses muscles n'étant pas tout à fait remis des violences du combat. En effet, il n'était pas très présentable, son kimono à moitié ouvert dévoilant son torse où persistait les traces qui avaient perdu leur brillance, gouttes de rubis ternies. Puis enfin il répondit à la dernière question de cette magicienne, Circé admirable et ensorcellante.

"Comme il vous plaira, vous êtes la divine apparition régnant sur cet empire. Mais si vous acceptez ma compagnie, je partagerais avec joie des bienfaits de l'onde qui apaise et berce les sens..."
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyVen 27 Jan - 4:17

Le sourire de la néréïde de glace s'étira un peu plus, apportant son lot de malice pulsionelle alors qu'elle entraînait par la main son compagnon vers la large salle d'eau marbrée dont les reflets de la baignoire circulaire nimbaient la pièce d’une aura ambrée quasi iréelle.
Le sol sous la plante de ses pieds se révélait être d’une intense froideur ce qui eut pour effet de la faire légèrement sautiller, comme si elle se trouvait aux prises avec un singulier accès de bougeote dérangeante. Mais il en fallait bien plus pour destabiliser notre Artiste.
D’un pas assurée, elle se planta devant Ambroise sans se départir de ce singulier sourire qui, additionné au regard lourd dont elle le gratifiait depuis déjà quelques instants, sembla plus brûler que la fermeté qui guidait la gestuelle de ses longs doigts fins alors qu’elle commençait à dénouer le ruban et les différentes attaches qui maintenaient en place le kimono du vampire.
Comme le stipulait la tradition qui avait été dûment respectée semblait t’il, la tâche fut un peu plus longue que d’habitude et même presque fastidieuse. Aussi s’attela t’elle à en extraire un maximum laissant ses doigts s’attarder un instant de trop sur ces parcelles fugitives de peau nue, si soyeuse et si tentante.
Telle une brise évasive elle se glissa derrière la silhouette presque trop fragile de la créature en laissant ses lèvres s’égarer sur la peau de son torse, de son buste, remontant lentement à la base de son cou humant avec voluptés les effluves de musc qu’exhalait sa douce chevelure ténébreuse.

On ne pouvait pas vraiment affirmer qu’au niveau patience elle faisait des étincelles de son côté vu l’acharnement contenu qu’elle appliquait en dénouant certaines agrafes trop effarouchées sans doute. Mais malgré la folle impatience qui semblait se manifester à travers ces gestes presque nerveux plus elle se trouvait obligée d’attendre et plus le désir montait, tel une coupe d’ambroisie dangereuse et enivrante se remplissant irrémédiablement pour mener son buveur divin à sa perte.

Puis, vint l’instant grandiose, La partielle d’éternité dont le ravissement s’étendit des prunelles avides et à la fois admiratives aux membres brûlants de la jeune femme. Tel les pans d’une aurore boréale, dernier vestige d’une nuit oubliée, le fin rideau de tissu se laissa mollement glisser au sol en un subtil froissement qui ne trouva sa contrepartie que lorsque les différents robinets d’eau chaude s’ouvrirent, commençant déjà à poser sur les miroirs et les parois de larges traces de buée enchanteresse. C’est alors que, si prise dans sa contemplation muette elle se rendit compte qu’elle entrée dans la large baignoire à sa suite …Toute habituée.
Encore une fantaisie inconsciente de son esprit troublé voire même quelque peu déstabilisé. Mais déjà les lambeaux du trouble malaisé s’écartaient laissant place à un tourbillon singulier de sensations où la passion se mêlait à une folle impatience. Des images vives et furtives se succédaient ne laissant sur leur sillage que ces deux corps enlacés entre l’écume parfumée.
Elle avait d’abord distraitement entrepris de « l’aider » dans sa toilette en frictionnant énergiquement ses membres endoloris, un rapide coup d’œil lui avait vite montré que selon les coups portés la guérison se montrait plus ou moins rapides. Même si il n’y paraissait plus vraiment à l’extérieur la pâleur teintée de certaines parcelles de peau indiquait clairement à quel point certaines zones se trouvaient encore sensibilisées par la rixte qui avait eu lieu.
On pouvait compter sur la Wolf pour ne pas y aller de main morte ça c’était clair.
Se relevant silencieusement, elle se dirigea d’un pas alerte vers l’armoire assortie d’oû elle tira deux petits flacon empli d’une substance à l’allure transparente et presque mouvante.
Elle posa lentement un doigt sur les lèvres d’Ambroise sentant la question pointer.


« Ca m’arrive plus souvent qu’on ne le croit de rentrer avec…disons quelques traces de mes errances diverses alors avec l’habitude on finit par s’équiper comme il faut »
Répandant au creux de ses grandes mains une certaine quantité du liquide le plus brillant, elle les frotta de sorte à obtenir une petite émulsion qu’elle appliqua sur les zones qui lui semblaient être les plus touchées interrogeant du regard son compagnon à l’existence d’autres endroits douloureux. La substance avait pour effet immédiat de chauffer comme si elle avait été porté à ébullition avant de refroidir à une vitesse qui pouvait s’avérer douloureuse.
Veillant à ne pas faire plus mal que nécessaire à son poète, la muse envoûtée posa délicatement le second flacon qui servirait au sec lorsque leurs échanges irrésistibles de voyageurs en pleine oasis reprirent. C’est ainsi qu’elle se retrouva contre lui trempée jusqu’aux os sans même avoir pris la peine de se délester de ses vêtements.
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyVen 3 Mar - 0:06

Ambroise se laissait guider tel un berger égaré par la céleste étoile qui peuplerait certainement désormais ses nuits. Un léger frisson de froid partit de la plante de ses pieds pour s'étendre tel un serpent ondulant le long de sa colonne vertébrale. Normalement il était plutôt préservé des inconvénients qu'engendrent la température, sa peau pâle presque aussi froide que la neige, mais Gaïa avait l'étrange don de rendre son corps plus sensible. Bouillant de désir, il était passé de l'atmosphère voluptueuse du salon à une ambiance plus fraîche. Et l'exploration que menait l'Artiste ne l'aidait en rien à retrouver son calme, bien qu'il fût loin de le déplorer.

Seigneur, quelle délicieuse torture! Sentir ces lèvres pulpeuse se poser sur sa chair, faire parvenir la frustration à des extrêmes pour mieux l'assouvrir, pour mieux ressentir le plaisir. C'est alors que le kimono l'abandonna, laissant sa nudité découverte aux yeux avides de sa nouvelle muse. La buée ne tarda pas à voiler le regard impudique des mirois tandis que la baignoire n'attendait plus que d'être le réceptacle de leurs célestes amours. D'ailleurs elle n'eût pas à patienter trop longtemps, la superbe créature l'entraînant à sa suite dans le bassin sans même lui laisser le temps de pouvoir admirer plus avant ses divines formes.

Partielle d'éternité, leur étreinte ne rendait que plus fort le lien qui se tissait entre leurs esprits troublés. Dire qu'il pensait ne plus jamais pouvoir aimer après toute cette douleur, tous ces pleurs, son errance à travers le temps, le monde... Il avait finalement trouvé un joyaux qui aurait son coeur pour écrin. Etait-il fou de suivre ainsi sa sensibilité sans aucune prudence? Sans doute, mais qu'importe, cette ivresse était trop rare, trop précieuse pour qu'il la laisse s'échapper.

Se laissant manipuler tel un pantin entre les doigts experts de son Aphrodite, il faisait confiance à ses talents de doctoresse pour mettre un terme aux blessures distribuées par l'espèce de demeurée qui guidait le troupeau des Tueurs. La faible souffrance qui s'ensuivit ne fit qu'ajouter au désir d'Ambroise, réveillant ses pulsions sado-masochistes. Son regard se faisant plus lubrique, il dénoua les lacets retenant le corset de Gaîa, lentement, s'amusant à prolonger l'attente tout en déposant quelques baisers sur ce corps parfumé. L'écume odorante se mêlant à cette chevelure de neige soyeuse ajoutait au délice des courbes harmonieuses de la nymphe que se mirent à suivre les doigts fins du vampire une fois que celles-ci furent découvertes.

Se mettant en devoir de découvrir chaque parcelle de sa nouvelle compagne, il effleurait la peau si douce qui s'offrait à ses caresses, laissant parfois ses ongles glisser contre sans toutefois la griffer. Tout le monde n'avait pas forcément ses penchants, et inutile que la belle naïade se sauve en pensant avoir affaire à un véritable pervers qui en viendrait au couteau ou au fouet. Puis après le corset, ce furent petit à petit le reste des vêtements de l'hll qui allèrent rejoindre son kimono.

Hypnotisé pendant un moment par cette vision incomparable il laissa s'échapper ses pensées confuses.

"Je ne pouvais imaginer plus belle déesse pour régner sur mes nuits..."
Approchant ses lèvres de celles de l'être aimé, ce ne fut au début qu'un frolement, une rencontre entre deux bouches avant que les langues ne s'entremêlent, sans effusion de sang cette fois-ci, ce qui n'excluait pas aux émois d'y avoir leur part. Dieu, être à la merci d'un être en si peu de temps... Mais quel être aussi! Désormais lié à elle, il ne pouvait plus reculer, et il ne le désirait pas. Il se sentait réellement revivre, plus besoin de haine, de massacres, de tueries...

S'éloignant toujours plus de ce monde qui continuait sa course et ses luttes au dehors, il se perdait dans l'oasis de la créature enchanteresse et suivait avec elle de nouveaux sentiers inconnus, exploration merveilleuse de ce paradis secret et protégé.
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyMar 7 Mar - 1:13

A l’heure où la vague corrosive de la passion annihilait tout doute, tout questionnement inutile, plus rien ne la reliait à cette réalité harassante, peut être amusante mais si contraignante…
Elle n’y voyait plus que délices, voluptuosité et un voile bien plus subtil à déceler …
C’était à la fois si ancien et si novateur, de ces antiques sensations dont on ne risquerait jamais de se lasser quelque soit l’euphorie qui suivait un bain de sang ou un acharnement sauvage aux tâches les plus enivrantes.
Voir son reflet galvanisé, rougissant de plaisir autant que de chaleur dans le regard de son amant manquait faire perdre tous ses moyens à la grande Dame blanche.
Les ongles marbrés sillonnaient sa peau l’entamant légèrement, ce qui ne lui déplut guère sur le moment puisque elle faisait partie de ces êtres dont la douleur accentuait considérablement le plaisir tant qu’elle n’entrait pas dans le domaine hyperbolique, surtout d’ailleurs pour un être aussi névrosé par moments que Gaïa.

Avant même qu’elle ne s’en rende compte tant les secondes lui paraissaient éternelles sous cette divine félicité, elle reposait calmement dans ces bras d’apparence si fragiles, son corps graciles aux courbes évocatrices toujours soudé à celui si sculptural et attirant de son vampire, sensible à la moindre fluctuation de ses mouvements, lui à chacun des battements de son cœur apaisé. Elle baignait dans un cocon qui lui avait trop souvent fait défaut, une onde rassurante sans réfréner ses élans passionnés. Elle se sentait tout simplement dans son élément, sans avoir pour une fois à se voiler la face quant à la nécessité de se protéger du monde par sa solitude agressive. Silencieuse, la seule présence de son poète divin lui donnait l’aisance d’un mortel qui s’est abreuvé d’aise et d’ambroisie. Simple euphémisme, puisqu’elle y goûtait continuellement sans se préoccuper d’éternité, d’éphémère ou de souffrance. La seule sensation de se sentir possédée par cet être inattendu emplissait l’amazone insaisissable d’une onde rieuse, d’une nouvelle saveur, une sensation optimale de plénitude. Lui serait-elle- à jamais reconnaissante de l’avoir fait renaître de cet austère cercueil duquel elle dominait un univers empli d’ombres.

Redressant lentement une tête entourée de longues mèches argentées trempées, l’Ondine goûta avec sérénité les lèvres offertes de son Endymion sans mot dire.
Plus surprise qu’elle n’avait pu l’être jusque là dans ses élans de tendresse, elle retira du dos de son sire des doigts tachés de sang, de ce sang dès lors si cher qu’on aurait presque pu déceler dans ses grandes prunelles argentées une ombre de culpabilité. Elle leva vers lui de grands yeux fautifs semblables à ceux d’un enfant qui a l’impression d’avoir fait une bêtise qu’il ne jugeait pas si grave que ça compte tenu du nombre de fois où il l’avait perpétré mais qui ne désirait pas s’attirer le courroux parental.


Je… Je crois que j’ai du mal à me contrôler … En ta présence…

Le gratifiant, avant qu’il n’ait eu le temps de répondre d’un rapide et chaste baiser, elle s’extirpa de son étreinte et de la vaste baignoire avec une élégance aérienne afin de s’emparer vivement de deux des nombreux peignoirs suspendus dans la placard orné et de serviettes avant de s’avancer précautionneusement vers son invité de marque qu’elle savoura d’abord du regard avec gourmandise cet immortel si racé, si noble … Insensible à la morsure glaciaire du marbre sur la plante de ses pieds légers, la créature irréelle s’agenouilla face à son amant, commençant avec une douceur infinie à éponger l’eau maculant son visage immuable tandis qu’il se redressait et qu’elle lui tendait l’un des deux peignoirs. Il était clairement visible qu’elle ne se lassait pas de le contempler auréolant chacun de ses gestes d’une caresse subtile.
Aussi sentit-elle de nouveau s’éveiller en son ventre une flamme brûlante qu’elle accueillit d’un rire généreux.
Distraitement, elle enroula autour de sa tête une large serviette qui ne tarda pas à affirmer l’indomptabilité de sa longue chevelure lunaire, alors qu’elle nouait avec nonchalance la ceinture de son peignoir. Ceci fait, elle entraîna son ange de nuit par la main en lui enjoignant avec enthousiasme :


« Que désires-tu- faire ? Si tu veux dormir ici pendant la journée mes appartements sont protégés par plusieurs systèmes hermétiques qui ne laisseront filtrer aucun rayon de soleil… »

Malgré son immense envie de le garder auprès d’elle, elle ressentit une grande difficulté à parler d’office de son impossibilité à rester toutefois allongée à son côté pendant son sommeil.
C’était plus fort qu’elle, depuis une traumatisante expérience de torture datant déjà de plusieurs année elle ne supportait pas la proximité prolongée d’un cadavre. Il s’agissait d’une expérience pendant laquelle, par pur vice on l’avait obligée à demeurer pendant deux jours enfermée dans une armoire avec pour seule compagnie, celle d’une créature qu’elle avait elle-même tuée. Le but étant sans doute de la rendre plus folle qu’elle ne l’était déjà, de l’étouffer dans son hystérie ou de la contraindre à subsister de la manière la plus vile qu’il soit si vous voyez ce que je veux dire.
Elle avait déjà assisté au sommeil d’un vampire et avait bien vite constaté que cet état s’assimilait à une mort récente, glaciale et silencieuse qu’elle ne pouvait longtemps supporter, encore moins si elle induisait un contact physique prolongé sous cet état. Elle voulait qu’il reste, le voir émerger dans ses draps parfumés sourire aux lèvres, la libérant du stress accumulé dans la journée, se blottir contre lui après avoir bondi sur le lit… Mais elle n’était pas assez niaise pour ne pas se dire qu’il avait aussi des fonctions à assumer …
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Ambroise
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyVen 14 Avr - 11:27

Depuis combien de temps ne s'était-il réellement senti revivre? Comment avait-il supporté cette existence alors qu'il était incomplet, accompagné d'un songe, réminiscence de ce qui était aussi beau, aussi sublime que l'Art: l'Amour. Mais de nouveau Eros rejoignait la danse dans laquelle les muses avaient entraîné Ambroise. Il n'était plus un mort-vivant avide de ce qu'il avait perdu et qui, ne pouvant accepter que d'autres possèdent ce dont il était dépourvu, les en privaient à leur tour. Pauvres victimes innocentes sur lesquelles il déployait les ailes de la torture, de la mort, du désespoir, jouets d'un pantin guidé par les fils d'un douloureux passé. Il était de nouveau Ambroise, et loin de se sentir maudit, le poète avait de nouveau une divine muse.

Enveloppée de mystère, il se savait intimement lié à elle, tels deux reflets que sépare une onde limpide et pure... son intuition, sa sensibilité le lui criaient. Et ce voile d'énigmes qui entourait la magnifique créature ne la rendait que plus fascinante. Cette impression d'être en même temps si proches tout en restant inconnus avait quelque chose de délicieux, il lui semblait partager un rêve où toute notion réaliste, raisonnable, ensée avait disparu. Ils avaient franchi sans s'en rendre compte la frontière d'un monde onirique, univers qu'il pensait ne plus parcourir en compagnie de personne. Mais la présence de Gaïa changeait tout: elle donnait un nouvel éclat à ces lieux où l'entraînaient ses pensées lorsqu'il les laissait librs, elle apportait sa richesse, le trésir de cette âme fugitivement aperçue et qui ne pouvait que le ravir par ses merveilles infinies. Et ce trésor était d'autant plus précieux qu'il le supposait secret, partagé avec nul autre.

Immergé dans ces sensations redécouvertes, aucun mot ne pouvait décrire ce que le vampire savourait, le langage était devenu un outil bien faible, bien imparfait face à l'immensité de ses émotions. Et loin d'en vouloir à son ondine pour ses caresses sanglantes, il lui adressa au contraire un sourire et un regard dans lequel se reflétait la passion qui s'agitait en son sein. Comment aurait-il pu la fustiger alors que lui-même appréciait la douleur et que les actes de sa déesse lui procuraient un plaisir intense, vague déferlant sur son corps qui avait presque oublié...

Suivant le ballet des mouvement gracieux de cet être fabuleux, il ne se lassait pas un instant d'admirer la belle, telle la nymphe dévorant de ses yeux avides le corps d'Hermaphrodite au point de se jeter sur lui et ne vouloir faire qu'un avec l'objet de son adoration. S'enveloppant de l'habit que lui présentaient les mains fines et agiles de la superbe créature, il sentit son désir et son enthousiasme avivés par l'écho qu'il trouvait chez sa moitié. C'est alors que Gaïa le surprit par sa proposition de le laisser dormir chez elle, mais plutôt que d'en être effrayé, il en fut au contraire ravi. Qu'elle lui offre ainsi sa confiance et lui donne une telle preuve d'amour le touchait. Pourtant il hésitait à accepter, doutant que la splendide hll vive exclusivement la nuit: ainsi un problème d'emploi du temps se posait à eux. De plus il ne pouvait franchir seul les systèmes de sécurité qui préservaient Gaïa de toute menace, et il aurait besoin de sortir afin de se nourrir, recevoir éventuellement des missions de la part de Sïan, voir sa famille, puiser de l'inspiration au-dehors...


"Ce serait avec un plaisir immense, mais il faudrait que nos modes de vie soient adaptés. Enfin peut-être serait-ce possible avec de l'organisation..."

La regardant avec espoir, il était en train de lui proposer d'envisager un avenir commun, et pour certaines personnes la seule perspective de s'engager provoquait une certaine crainte. Enlaçant tendrement la troublante nymphe, il ajouta doucement

"Quoiqu'il arrive, quoi que tu décides, je suis désormait lié à toi. Que je continue d'habiter chez moi ou non, ta présence me sera indispensable, et c'est pourquoi je chercherais le plus souvent refuge dans cet univers que nous avons commencé de visiter tous deux et qui j'espère nous réunira toujours plus avec le temps."
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MessageSujet: Re: Appartements de Gaïa   Appartements de Gaïa EmptyDim 16 Juil - 22:32

Elle trouvait tout cela trop iréel pour s'ancrer vraiment dans la réalité de son quotidien. Les évènements s'étaient déroulés avec une fluidité, une rapidité déconcertante pour un être qui aimait autant tout contrôler, tout maîtriser. Et Gaïa avait bien conscience qu'en présence d'Ambroise, elle ne maîtrisait pas grand chose. Le pire était peut être aussi le fait que contrairement à ce qu'il en était avec tous ses anciens amants, elle n'avait aucune envie de le diriger. Exercer un contrôle aussi malsain sur lui fausserait la pureté de ses sentiments.

Pureté. Cela faisait si longtemps que le sens d'un tel mot ne s'était pas intégré à sa vie de débauche.
Oui, elle s'était longtemps considérée comme une traînée sans pour autant manifester une quelconque culpabilité. Elle était ainsi et ce qu'elle était devenu justifiait amplement un parcours que la morale populaire réprouverait sans lui ôter un brin de fierté.

Oui, elle avait commis des actes qu'elle regrettait parfois, mais elle n'était pas vraiment du genre à se saigner aux 4 veines pour une chose qu'elle avait jugé indispensable. Peut être qu'après tout il était vrai que Gaïa Zahara avait fini par avoir au fil du temps une notion éthérée de ce que pouvait être la pitié, la compassion ou la culpabilité. Elle irradiait la violence, la puissance de la passion sans traîner derrière elle les boulets de prises de conscience hasardeuses. Alors, tout était bien. L'équilibre était là.
Jusqu'à ce qu'elle croise la route d'Ambroise.

Les paroles du vampire d'ailleurs la touchèrent plus qu'elle ne l'aurait cru. Ainsi donc, il désirait lui aussi s'engager plus sérieusement. Mais... Trop vite. Elle avait l'impression de se sentir de plus en plus dépassée...
Il fallait un peu ralentir la machine. Juste de quoi reprendre son souffle.
Imperceptiblement, son oreille vint chercher contre son torse les battements de coeur quasi inexistants du vampire. Cette froideur excitante qui n'altérait en rien l'ardeur du désir qu'elle éprouvait pour cette antique statue altière.
Allongée sur le lit contre lui, elle n'eut que peu de considération pour le peignoir lâchement abandonné au pied du lit. Qu'il était juste bon de se laisser aller contre lui. Elle se sentait en sécurité, bien. Tout simplement.


"ça va vite... Si vite... On peut prendre le temps de nous habituer l'un à l'autre et commencer par nous voir dès que l'on peut. Quand nous nous sentirons prêt alors... Enfin, tu me comprends. Ce n'est pas facile. Mais j'ai aussi besoin de toi. Vraiment. Je t'en veux un peu de tout chambouler dans mon esprit. Tu ébranles certaines de mes certitudes. Mais là je veux juste rester tout contre toi. Cet univers t'es éternellement ouvert. Je t'y attendrai mon Ambroisie."
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