Apres l'Hinra, l'Eden.

(Tadaaaaaa retour de: moi! Briséis, grande guerrière irlandaise! J'vous ai manqué, hein...)

Briséis souffrait en silence dans le renfrogement le plus total. Deux infirmière étaient venues pour la ramasser et par la même occasion la religoter. Elle maugréait en murmurant. Non seulement ce foutu Elthenarion n'avait pas eu l'intelligence de penser qu'au QG des Tueurs il y avait de quoi la soigner, mais en plus, et c'était peu dire, il n'avait rien trouvé de mieux que de la fourguer à l'hôpital de l'Eden, autrement l'endroit où elle venait tout juste de faire un scandale sanglant...Et le médecin qui venait de faire irruption dans la chambre ne manqua pas de lui faire remarquer...

Briséis leva des yeux scrutateurs sur la jeune femme à la chevelure flamboyante qu'elle avait déjà remarqué lors de la réunion qu'elle avait infiltré.

"Belle ironie en effet...Que voulez-vous, ces choses arrivent quand on n'a pas d'équipiers qualifiés... Je vous suis néanmoins reconnaissante de m'avoir sauvé la vie."

Briséis testa la force des lanière de cuirs qui la retenait.

"Bien, trêve de plaisanterie je vous serai gré de bien vouloir me détacher...Ne vous inquiétez pas pour la facture, il suffira de l'envoyer au QG des Tueurs, vous en connaissez l'adresse, je suppose..."

Un regard noir s'opposa au sourire hypocrite se dessinant sur les lèvres de Briséis...

[Oh que oui... Mademoiselle de fait désirer hein? ]

Mélisandre eut un sourire amusé aux paroles de Briséis sur l'ironie du sort et la faible compétence de ses équipiers. Elle ne put s'empêcher de répondre sur le même ton :

- "Ah, il est effectivement difficile de trouver du personel qualifié de nos jours. Pas de chance pour vous."

L'hll remarqua l'agitation de la tueuse. Evidemment, elle enrageait d'être ainsi prise au piège et tentait de se libérer. Elle pouvait toujours s'échiner, les lanières de cuir étaient prévues pour. La seconde remarque de briséis manqua faire éclater de rire le médecin. Elle commençait à apprécier son sens de l'humour.

- "Encore une fois, je vous assure que tout cela me désole. Mais voyez-vous, nous avons reçu l'ordre de tuer à vue les deux importuns de la salle de réunion. Et voilà que je vous tiens à ma merci... Je ne suis qu'une humble membre, je n'ai pas le pouvoir de désobéir. Néanmoins, je vais plaider votre cause pour que vous repartiez saine et sauve auprès de Madame Wolf."

Un éclair passa dans ses yeux verts.

- "Et au cas où j'échouerais, ce ne sera pas la facture que j'enverrais là-bas... Je pense que votre coeur ferait une sacrée impression non? Et puis, comme vous avez du le remarquer, j'aime l'ironie du sort et ses petits imprévus..."

Briséis soutint avec force le regard vert de l'hll. Elle avait raison, la jeune irlandaise n'avait pas l'ombre d'une alternative en perspective. Harnachée solidement, dans un bâtiment rempli du personnel à la solde de l'Eden, seul un miracle aurait pur la sortir de là...Un miracle du nom de Constance et de son commando. Seulement voilà, comment les prévenir? Cet imbécile d'Elthenarion qu'elle avait eu le malheur d'avoir pour coéquipier, ne devait pas avoir bouger le petit doigt, persuadé du bon sens de son acte... Elle devrait donc trouvé un moyen toute seule, comme à son habitude. Sous les insinuations du médecin, Briséis ne put s'empêcher de réagir:

"Oh...des semblants de menaces...vous descendez bien bas, mademoiselle, je pensais que la politique de l'Eden était d'être plus intelligent que vos adversaires, non pas de s'inspirer de leurs techniques...Mais j'ai aussi entendu dire, que l'organisation que vous servez avec tant de coeur, bat de l'aile...Moi j'ai un mauvais coéquipier et vous...de mauvais dirigeants...Finalement je suis mieux lottie que vous!"

Un petit rire la prit, mais elle le stoppa vite. Elle se souvenait de la douleur qu'avait occasionné le précédent...

"Hé bien, qu'attendez-vous pour me mener devant le grand manitou, que je m'amuse un peu..."

[Mince, j'étais persuadée d'avoir déjà répondu... Ca devient grave^^]

Mélisandre eut un sourire suave à la réponse de Briséis.

- "Seulement, avoir un mauvais co-équipier vous mènera plus vite à la mort que moi..."

Mélisandre réfléchit quelques instants. Elle ne pouvait s'éterniser auprès de Briséis, un autre patient l'attendait. Elle inspira profondément avant de prendre sa décision.

- "Ne soyez pas si pressée de courir à votre propre perte... Elle viendra bien assez tôt."

Sur un dernier sourire cynique, Mélisandre planta la la jeune fille, donnant ordre à la sécurité de veiller sur elle. Elle se dirigea vers le téléphone et passa un petit coup de fil. Elle raccrocha quelques minutes plus tard, satisfaite. Elle décida alors de rejoindre le butterfly et les deux autres qu'elle n'avait que trop négligé.

[H.J : Et la voilàààà !]

Un vent glacial inonda le couloir principal du centre hospitalier sous les regards perplexes de la plupart des responsables des lieux.
Un vent nordique sans doute exprimé par la froide irritation de cette grande créature aux membres graciles auréolée de cette chevelure argentée si envoûtante.
Le passage du troublion révéla un voile de fumée qui ne tarda pas à s'atténuer lorsque dans un sursaut de conscience professionnelle sans doute, Mademoiselle Zahara puisqu'il ne pouvait s'agir que d'elle jeta distraitement son cigare à peine entamé dans une petite poubelle qui se trouvait sur son passage.

Elle attirait les regards, que ce soit par son statut, son attitude ombrageuse ou sa simple apparence que l'on pouvait aisément qualifier de tapageuse : les vagues ondulées de ses cheuveux glacés avaient un certain mal à adoucir la teneur aussi provocante qu'impressionnante qui provenait de cette grande silhouette simplement vêtue d'un tailleur plongeant jusqu'au creux de son nombril alors que chacun de ses pas indiquait l'approcche dangereuse du prédateur, ce, grâce à la douce (?) sonorité de hauts talons que certains imaginaient facilement se planter dans la nuque d'un indésirable.

Gaïa était contrariée. L'appel de Mélisandre l'avait interrompue dans ses recherches alors que de nombreuses heures de concentration soutenues l'avaient arrachée à la lumière bienfaisante de l'astre solaire. C'est donc, les yeux plissés en deux fentes océaniques courroucées qu'elle avançait d'un pas égal qui semblait ne pas se soucier du temps et de ses contraintes. Elle était attendue depuis déjà de nombreuses minutes mais l'impatience de sa "patiente" était bien le cadet de ses soucis. L'Artiste n'avait aucune envie de lui être complaisante ou de faciliter un séjour que sa propre bêtise ne pouvait lui rendre agréable. Tant pis pour elle, lors de la dernière confrontation, elle avait été prévenue et Gaïa ne faisait pas partir de ces personnes qui laissaient facilement leur courroux reculer sous l'excuse de la faiblesse d'un pair. Si Briséis, aussi sûre d'elle qu'elle avait pu le montrer avait pu faire preuve de courage, d'audace et de clairvoyance, la moindre des choses était de prendre de telles libertés dans des conditions optimales de sécurité. Ce qui ne semblait pas le cas compte tenu des agissements de son partenaire, mais pour Gaïa il ne s'agirait que d'une leçon importante à avaler pour la Tueuse. Elle ne ressentait à son égard aucune compassion, rien de réellement bénéfique ou rassurant ne serait-ce que vis à vis du souvenir de la scène qui avait eu lieu dans la salle de réunion, du sang qui avait éclaboussé l'assemblée (sang, dont la provenance n'intéressait d'ailleurs aucunement la Hll puisque tout coup de bluff était possible), de l'arrogance insolente que la tueuse avait manifesté à son encontre et surtout à celui entier de l'Organisation...

Si elle n'en avait pas pris la direction depuis bien longtemps, la décision a été largement mûrie et semblait surtout justifiée par l'absence d'immobilisme qui caractérisait la jeune femme. Ce qui était certain, c'est qu'avec elle tout coup trouverait sa riposte et qu'elle ferait tout son possible pour imposer le respect tant elle était dévouée à sa cause et à ceux qui l'entouraient dans ce but.
Car sa nomination n'avait changé en rien le comportement qu'elle avait pu avoir avec ses collègues. Contrairement aux attentes, elle n'avait pas profité de son nouveau statut pour se venger de ceux qui la discréditaient, se contentant tout simplement de leur ouvrir les bras en reconnaissant l'utilité qu'ils pouvaient avoir en tant qu'hommes de science et membres compétents de l'Eden.
Mais tout observateur attentif aurait saisi dans l'attitude de la sulpturale Dame Blanche un sourd avertissement. Pour Gaïa, même la pitié se méritait.

La conversation qu'elle avait eu avec Mélisandre au téléphone avait été brève et concise. Bien que contrariée, la créature ne pouvait reprocher à sa collègue une attitude somme toute professionnelle et consciencieuse. Mélisandre n'avait pas eu la sottise de laisser la rebelle partir avec un petit sourire en lui demandant quand est-ce qu'elle aurait l'honneur de revoir son beau postérieur. Non, elle n'avait rien eu à lui reprocher et lui avait même adressé un léger remerciement, atténué par sa mauvaise humeur certes, mais qui n'était pas négligeable compte tenu de l'avarice de compliments qui la caractérisait.
Pour être honnête, cela faisait un moment que Gaïa avait été mise au courant du retour de Briséis dans les locaux de l'Eden, pour la bonne et simple raison qu'elle avait demandé à être immédiatement avertie si l'agitée revenait faire des siennes autour du bâtiment. Ce qui n'avait pas tardé.

Pénétrant dans la chambre d'hopital, la grande femme posa son regard d'azur givrée sur la silhouette maintenue immobile par les bons soins de son médecin. Aucune trace de triomphe, de gaieté ou de sympathie ne brillait dans les prunelles impitoyables du dirigeant de l'Eden. On pouvait même se demander si elle ne considérait pas la rencontre comme une simple perte sèche de temps compte tenu de la teneur de ses occupations.
Se saisissant d'une chaise qu'elle posa devant la Tueuse aux airs de Viking, elle s'y posa, chercha dans la boîte qui ne se séparait jamais d'elle un cigare, qu'elle rangea aussitôt en se rapellant avec irritation de la désapprobation que son propre esprit y opposa. La discipline demandée commençait par soi même après tout et si elle respectait les siens, Gaïa ne se reprochait aucun écart stupide. Question d'éthique.
Laissant un silence lourd et pesant planer dans la pièce sans se soucier de l'attente à laquelle elle soumettait la jeune fille, elle finit par lâcher d'une voix glaciale, sans chaleur :

"Bon retour parmi nous mademoiselle, le grand Manitou aurait presque pu dire que c'est un plaisir mais votre manque de discernement et d'instinct de survie le déçoivent trop pour cela..."

[Quelle entrée ]

Mélisandre se dirigea alors vers la salle où devaient l'attendre le butterfly, le vampire et l'hybride... Quelle drôle d'association... Enfin... Le problème Briséis était réglé, cela lui faisait déjà un poinds en moins sur les épaules. Gaïa ne semblait pas de bonne humeur, mais était restée courtoise durant son bref échange téléphonique avec Mélisandre. Maintenant, elle était en route et allait se charger de la Tueuse. La jeune femme n'aurait plus à s'en soucier...

Elle arriva devant la salle et après avoir jeté un coup d'oeil à droite et à gauche, entra furtivement dans la chambre. Elle regarda la Butterfly qui semblait encore dans les vappes, puis Ezel et Néphalis.

- "Désolée, j'avais une affaire urgente à régler..."

Elle eut un petit sourire en se tournant vers Ezel :

- "Figurez-vous que j'ai eu à soigner la charmante jeune fille qui est venu nous interrompre durant notre réunion... La pauvrette était gravement blessée, mais elle va mieux maintenant... Enfin, si l'on peut dire."

Sur ses paroles énigmatiques, elle se rapprocha de son patient et inspecta les paramètres vitaux.

- "Il est solide... Il s'en remettra."

Elle ne savait toujours pas comment agir avec lui. Elle aurait du prévenir Gaïa... Elle le savait bien. Mais alors, cela aurait signifié la fin de la liberté du Butterfly et ça elle le savait aussi. Elle se massa les yeux du bout des doigts. Le devoir était quelques fois bien lourd à assumer.

Briséis observait naïvement le plafond, puisque c'était le seul loisirs qui lui était accordé, vu l'état actuel des choses...Elle n'avait pas cessé de maudire Elthenarion depuis qu'elle avait découvert où elle se trouvait, et elle espérait grandement sortir de là indemne pour pouvoir deverser sa rage des façons les plus atroces qui soient sur le jeune tueur inconscient qu'elle avait pour malheur d'avoir en tant que coéquipier.

*Au pire, apprenant ma mort et ses circonstances, je suis certaine que Constance se fera un plaisir d'appliquer mes dernières volontés concernant cet attardé...*

Néanmoins, Briséis ne pouvait pas s'empêcher d'être amusée par la situation. Pour une fois, elle ne risquait pas de s'ennuyer! Prévision qui venait d'être confirmée par l'entrée se voulant inutilement majestueuse de cette chère Gaïa.

"Bon retour parmi nous mademoiselle, le grand Manitou aurait presque pu dire que c'est un plaisir mais votre manque de discernement et d'instinct de survie le déçoivent trop pour cela..."

Briséis fixa encore quelques instants la blancheur morne au-dessus de sa tête, avant de daigner baisser les yeux sur la dirigeante de l'Eden. Un sourire éclaira son visage:

"Ravie de vous revoir! "

Puis, la jeune irlandaise détailla du regard la femme qui se tenait plantée devant elle. Du moins, autant que lui permettait sa position... Puis elle reprit sa contemplation passionnée pour la mosaïque plafonnière avant de lâcher:

"Je vois que votre mauvais goût est à l'égal de votre verve.... Assomant.

Quant à mon manque de discernement, veuillez vous référer à mon futur-ex coéquipier"

Nephalis se releva et avança pour arriver à coté de Melissandre. Il regarda un instant la H2L. Plutôt mignone... Mais ce n'était pas la question.

"Evidemment qu'il s'en remettra, ce sera vraiment dommage apprès le temps que nous avons passé dessus, chacun notre tour. Mais ça n'est pas le vrai problème, n'est-ce pas ?..."

Il s'installa en face d'elle, posée sur une machine qui, vut sa masse, ne risquait pas de bouger avec lui. Il la regarda droit dans les yeux, conscient que ce qui se jouait maintenant était décisif pour l'avenir du papillon.

"Vous n'avez pas beaucoup le choix. Tôt ou tard, vos supérieurs sauront qu'un Butterfly est entré ici. Que ce soit par des traces suspectes, des enregistrements des caméras ou des personnes qui nous aurais vu. Il n'est pas précisement discret. Alors soit vous cachez notre venue, auquel cas vous serez dans la panade et le petit Ezel avec, soit vous nous dénoncez, et je sort avec Ewan de la manière la plus forte."

Choix cornellien, s'il en est. Parce que Nephalis ne se voyait pas trop traverser les locaux d'une des organistains les plus influentes de Liedenstal avec un un blessé grave qui pouvit à tout instant se réveiller et faire preuve de son sale caractère.

(desolé de mon retard lol)

Ewan recommençait a émerger de la brume qu’avait laissé dans son esprit les divers produits que lui avait injecté le médecin de l’Eden pour pouvoir l’opérer en toute tranquillité. Son esprit se concentrait sur l’agitation qui régnait autour de lui pour conserver une prise tangible avec la réalité. Les voix ils commençaient à comprendre ce qu’elles disaient et elles parlaient de lui. Ils avaient encore du mal a saisir la signification de ce qui ce déroulaient autour de lui.

"Donnez-moi un moyen de le retrouver et de le contacter facilement... Garantissez-moi qu'il se souviendra de sa dette envers l'Eden et surtout envers moi... Une double dette si je le laisse partir... Donnez-moi ces garanties et je m'arrangerais pour vous laisser partir... Si vous arrivez à échapper à la sécurité... Je ne peux rien faire de plus."

C’était a lui de parler. C’était a lui de prendre la décision et de donner les informations que la jeune femme souhaitait puisqu’elle l’avait aidé. Finalement il avaient fait ce qu’il voulait évité a tout pris être en contact avec l’un des groupes qui souhaitaient les butterflys.

« Il existe vraiment peu de moyen de me contacter. Et je n’en connaîs pas un seul de vraiment sur. »

Sa voix s’extirpait difficilement de ses lèvres encore frêles. Mais ses paroles gardaient l’intonations froide qui leurs étaient coutumières. Seul leurs faiblesses affichées portaient la preuve de l’état de la créature.

« Mais si vous me cherché je suis le plus souvent prêt de l’église. Celle en fer de la ville. Vous n’aurez cas laisser un message sur ses murs pour pouvoirs me rencontrer de nouveau. »

Doucement et avec difficulté le butterfly se releva sur son lit. Mais même avec toute les précautions qu’il avait pris pour cette manœuvre ardu il fut saisit de vertige. Partir au hasard des couloirs serait une bien mauvaise idée.

« Mais vous avez peut être une autres idée. Quand a vous Nephalis je vous remercie d’avoir veillé sur moi. Malheureusement je ne pense pas que cela sois une bonne idée que vous m’aidé a quitter ces lieux si hospitalier vous risqueriez trop gros. »

Comme d'habitude, Ezel avait un temps de retard. Il regardait Mélisandre d'un air stupide, sans parvenir à déterminer où était le problème. Il l'aurait bien fait remarquer à voix haute, mais il fut arrêté par le sérieux avec lequel toutes les personnes présentes s'intérrogeaient sur la question. Etait-ce donc si compliqué? Voir l'hésitation de l'assistance alors que le butterfly lui-même s'était exprimé décida le jeune hybride à faire un pas en avant et à dire d'un air incrédule:

"Je ne vois pas ce qui vous tracasse à ce point. J'ai promis à monsieur Elflamm que l'Eden lui apporterait les soins appropriés, puis qu'ensuite il pourrait s'en aller. La seule condition qu'il a accepté, c'est de nous laisser un moyen de le contacter. Il vient de nous le donner, non?"

Ezel marqua une pause avant d'ajouter à l'intention du butterfly:

"Ca ne dépend que de vous. Mais du temps que vous êtes honnête, notre accord n'a aucune raison de ne pas fonctionner."

Il sourit fugitivement à la créature, avec une profonde honnêteté qui traduisait très bien le fait qu'il ne doutait pas une seconde qu'Ewan puisse lui renvoyer l'ascenseur. Puis il revint à Mélisandre et à Nephalis en haussant les épaules:

"C'est dans l'intérêt de monsieur Elflamm de garder le contact avec l'Eden, comme ça nous pourrons lui venir en aide en cas de problème grave. Et le jour où nous aurons recensé tous les butterflys, nous n'auront qu'à le recontacter."

Autre temps mort, mais cette fois Ezel prit une expression plus soucieuse, comme s'il venait de penser à un détail désagréable. Lorsqu'il reprit, ce fut plus particulièrement à l'intention du médecin Hll:

"Evidemment, il va falloir l'expliquer à mademoiselle Zahara... Mais je crois que... qu'elle peut comprendre. Si vous voulez, je veux bien aller lui expliquer. Je... je ne serai pas mieux accueilli que vous, mais je suis un nouveau membre, qui s'expose donc à des sanctions moins dramatiques que pour vous. Même si je suis renvoyé de l'Eden, il me restera le musée. En plus vu comme cela s'est passé, je peux parfaitement en prendre la responsabilité. C'est ma promesse, après tout."

Le jeune conservateur dévisagea tour à tour ses trois interlocuteurs, avant de sentir le sang lui monter au visage et d'être obligé de baisser les yeux. Il était sincère lorsqu'il disait qu'il était prêt à aller voir Gaïa pour la pousser à relâcher le butterfly, et il le ferait. Mais il était moins honnête de le présenter de manière aussi légère. Se retrouver face à cette furie dangereusement calme qui avait failli lui arracher la tête sur un accès de colère très relatif... Non, Ezel n'avait pas peur. Il était juste mort de trouille.

[Eh bien jeunes gens j'attends le post de Briséïs et Gaïa fera part de sa réaction
*fond sonore : A taaaaaaaaaable*]