Arthus Lucile [Directeur de l'Hinra]

Nom: Lucile

Prénom: Arthus

Surnom: Mr le Directeur

Age: 79 ans

Lieu de naissance: Adhénor, à Leidenstal.

Race: Vampire

Clan: Hinra

Description physique:
Une détermination sans faille semble émaner de toute sa personne. Bien que vêtu d’un costume noir sobre, nul ne peux ignorer sa présence tant son charisme se fait ressentir. Son ton de voix et son regard mettent facilement mal à l’aise, et à moins d’une bonne raison comme un discours politique ou une interview, il ne fait rien pour modifier cet aspect, l’usant même pour jauger d’avantage ses interlocuteurs.

Ses yeux sont l’élément le plus troublant de son apparence, ils semblent plus noirs que ce qu’ils devraient être, comme si une étincelle de vie s’y était éteinte. Comme ci la noirceur de ses yeux pouvait souffler l’étincelle de vie des autres. Ses cheveux d’un noir épais obscurcissent encore d’avantage ses traits, le rendant presque impassible. Pourtant son visage demeure expressif, les sourires ne manquent pas et ses sourcils se haussent régulièrement sous l’effet de la surprise ou de la condescendance. Mais ces mimiques, sans toutefois sembler faussées ou forcées, ne sonnent pas vraiment juste, comme une gymnastique jouée méthodiquement selon les attentes de son auditoire. Ou peut être cette impression vient elle de ses yeux, lesquels semblent figé dans une expression de contemplation et de calcul face au monde.

Les mouvements d’Arthus sont ample et servent la plupart du temps à augmenter la crédibilité qu’il inspire. Lors de ses discours, il évite les gestes brusques la plupart du temps, mit à part lorsqu’il s’agit de montrer la force de sa propre détermination. Mais lorsqu’il œuvre dans l’ombre de son bureau, sa démarche et plus vive, plus jeune, pas vraiment athlétique ni énergique, mais efficace et concise.

Description morale:
Pragmatique, calculateur, décidé, Arthus a des buts et entend les atteindre. Ayant affronté ses propres ténèbres autrefois, il est près à recommencer si cela peut être utile, aussi le mensonge, la duperie ou les intrigues ne le dérangent pas, et il y trouverait même un certain plaisir. Il n’aime que modérément la violence, la jugeant moins sûre et moins efficace que la manipulation, mais ne reculera pas devant sa potentialité.
Sa confiance est un don rare qui n’est jamais acquis, jouant sans cesse au jeu de la politique, il sais comment éviter les pièges, et comment les tendres.
Il aime rencontrer rivaux et adversaires de taille, cela le confortant dans sa propre certitude d’être quelqu’un de talent.

Son discours pour le poste de Directeur correspond effectivement à ses projets, bien qu'il s'y trouve des non dits et des exagérations.

Talents particuliers:
Arthus juge et jauge toute personne qu’il croise, tentant de percer à jour leurs faiblesses et exploitant les failles de leur personnalités pour arriver à ses fins.

Style de combat: Sais à peu près se servir d’une arme. Et encore.

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Comment avez-vous connu le Forum ?
Par le bouche à oreille de certains joueurs.

Histoire:
Arthus Caelias Lucile, dernier nés et dernier représentant de la famille Lucile. Lors de la colonisation d’Adhénor, les Lucile se révélèrent des guides intellectuels pour les nouveaux arrivant et furent parmi les bâtisseurs de l’Eden. Partisans de la décolonisation, les premiers Lucile arrivés sur Adhénor oeuvrèrent au sein de l’Eden durant nombres années, chargé d’observer un vampire connu sous le sobriquet d’Amalgame. Ils finirent néanmoins par se retirer pour se consacrer à des activités plus personnelles, et plus lucratives, laissant leur fils Sipion Lucile poursuivre leur œuvre, bientôt chargé à son tour d’observer Amalgame par les dirigeants de l’Eden.

Amalgame n’apprécia que modérément qu’un jeune sans expérience fut chargé de son cas, quand bien même fut il le descendant de ses anciens observateurs. Une nuit il fut lassé des erreurs maladroites de l’homme. Le lendemain, les piétons de la galerie marchande découvrirent avec horreur le corps exsangue du jeune homme, une dague enfoncée dans le torse, les yeux exorbités de stupeur. Et quelques jours plus tard, se fut le tour de la jeune Madame Lucile, retrouvée mourante sur le parvis de l’Opéra, une arbalète brisée encore serrée entre ses mains. N’ayant pu supporter la mort de son amour et amant, elle avait décidé de faire justice elle-même, et venait d’échouer. Le couple fut enterré deux jours plus tard dans le cimetière jouxtant la vieille église sous les yeux de leur fils, alors âgés de 12 ans. Trop jeune pour comprendre tout ce qui se passait, trop vieux pour pouvoir oublier et pardonner. Ses grands parents ne purent supporter la perte de leurs deux héritiers, et s’il n’y avait eut leur petit fils, ils seraient sans doute partis à leur tour en guerre.

Il n’attendit pas très longtemps pour rejoindre les Tueurs. Avide de vengeance, il désirait plus que tout se venger d’Amalgame, l’assassin de ses parents. Il parti en croisade contre les non-humains, et fini par devenir un tueur habile et efficace, connu alors sous le nom de « la Luciole », en référence à son nom et à la lueur de haine qui luisait dans ces yeux dés que le sujet des vampires était abordé.
La route de Sipion croisa celle de Caith Pyrite, demoiselle encore étudiante qui projetait de travailler pour l’Hinra. Caith était la fille d’un des espions des Tueurs, même si elle ignorait tout des activités de son père. Sipion et elle se rencontrèrent lors d’une mission de Sipion, celui-ci ayant besoin d’information détenue par le père de Caith. Ils se plurent et décidèrent de se revoir. La suite est une banale histoire de couple, les deux amoureux imaginant projets sur projets, n’en réalisant que très peu et s’imaginant comme des êtres exceptionnels. Vie commune, mariage et promesses vides s’ensuivirent comme dans toute histoire.

Mais un dernier lien empêchait Sipion de se lancer dans cette passion sans retenue. L’heure était venue de régler ses comptes avec Amalgame …
Il réunit toutes les informations accessibles sur le vampire, prépara soigneusement plans sur plans pour l’éliminer, et se décida enfin à partir en chasse.
Il n’en fut rien, et il n’y eut pas de combat cette nuit là. Amalgame semblait avoir disparu purement et simplement, n’étant à aucun des lieux qu’il avait prit l’habitude de fréquenter. Frustré, « la Luciole » rentra chez lui.
… il trouva sa porte grande ouverte …

Oubliant toute prudence, il grimpa quatre à quatre les escaliers menant à sa chambre …
Arrivé à l’étage, il claqua la porte d’un violent coup de talon, pénétrant dans la chambre comme un dément, l’arbalète armée et prête à tirer.
Réveillée en sursaut, Caith tendit le bras vers la lampe de chevet, répandant bientôt une lueurs blafarde dans la chambre. La jeune femme manqua de hurler en voyant son amant la pointer avec son arme. Mais nulle trace du vampire …

… jusqu’à ce que Sipion sente un souffle froid contre sa nuque …
« Bonsoir, immonde ver luisant »
La Luciole sentit une sueur froide lui glisser le long des omoplates. Avant même que le Tueur puisse esquisser un mouvement, un violent coup de poignet le mettait face contre terre, le souffle coupé et le nez en sang.
Tranquillement le vampire se dirigea vers la demoiselle encore alitée, visiblement paralysée de terreur, et la saisie à la gorge d’une main.

« Alors tu te croyait de taille pour m’éliminer ? C’est un peu présomptueux je trouve.» Amalgame souriait d’un air condescendant, moqueur et sournois tout à la fois.

« Pauvre petit Tueur, je vais tuer ta femme et tu ne peux rien y faire. Un vrai tragédie Shakespearienne … » Susurra le vampire, en pleine euphorie alors que ses crocs frôlaient déjà la peau tendre du cou de Caith sous l’œil de Sipion, accroupi sur le sol, ne parvenant pas à se relever.
En une seconde le sang gicla, tachant les draps, et Caith s’extirpa du lit aussi rapidement que ses jambes le purent, s’élançant dans l’escalier. Le vampire contempla son propre poignet, une profonde entaille le zébrant de part en part, trace de la lame tenue par la jeune femme. A quelques centimètres près Caith lui tranchait la gorge.

Sifflant et jurant, Amalgame courut à son tour dans les escaliers, se mettant en chasse de sa nouvelle proie. Mais miraculeusement, Caith pus rejoindre le siège de l’Hinra sans dommage, bientôt rejointe par Sipion. Et Amalgame disparu de la circulation pendant un moment. Pendant un très long moment même, si bien que les Lucile crurent qu’il ne reviendrait jamais.

Un heureux évènement renouvela rapidement leur foi en la Vie : Caith tomba enceinte. La vie du couple se concentra peu à peu sur cet événement jusqu’à ce que plus rien d’autre ne compte et Amalgame fût oublié. Et 9 mois plus tard, le couple se tenait près à tout signe avant coureur de la naissance future. Et ces signes apparurent par une nuit assez froide de décembre 2101. Immédiatement, le couple appela l’hôpital et quelques minutes plus tard, une ambulance se tenait devant leur domicile. Le conducteur les laissa monter à l’intérieur puis claqua la porte et démarra le véhicule. Sipion et Caith se rappelèrent alors tout le restant de leur vie, tout bref qu’il fut, l’impression étrange qui leur fit palpiter le cœur. Une chose clochait dans cette ambulance, bien qu’ils ne parviennent pas immédiatement à savoir laquelle. Jusqu’à ce qu’ils croisent le regard du conducteur …
Lâchant le volant du véhicule roulant à vive allure, il s’élança au cou de Sipion.

« Toutes mes félicitations, ironisa t’il. J’espère que se sera un beau bambin. »
Tailladant de multiples entailles douloureuses le torse et le visage de Sipion, il souriait, l’air ravi. Sa chasse et sa patience s’avéraient payante, ses proies étaient au désespoir.
Le véhicule, slalomant en tout sens selon les cahots de la route, fit une embardée vers la droite, propulsant son équipage au sol avant de se caler contre le mur dans un bruits inquiétant de métal tordu, poursuivant sa course folle dans une flopé d’étincelle. Sipion profita d’un instant de déséquilibre d’Amalgame pour se jeter sur le volant, tentant de maîtriser le véhicule, entendant à l’arrière les hurlements de Caith, nouvelle proie sanguinolente du sadisme vampirique d’Amalgame. Sans réfléchir, Sipion freina brutalement, se retrouvant projeté au travers du pare brise, roulant dans une pluie de morceaux de verres sur plusieurs mètres devant le véhicule. Caith ouvrit à la volée la porte arrière, courant dans la rue, en sueur. Elle sentait son enfant arriver, déjà ses jambes ne la soutenaient plus que par miracle. Elle ne sentait presque plus rien, de profondes blessures parsemant ses membres. L’Hinra … le bâtiment de l’Hinra était à quelques mètres à peine. Elle s’y engouffra, s’effondrant presque dans les bras des vigiles.

Amalgame sortit à son tour du véhicule, et rejoint Sipion, toujours prostré au milieu de la rue. Le soulevant par le col, il planta son regard dans les yeux du Tueur, avant de le jeter à l’arrière de l’ambulance et de faire démarrer le véhicule. Quelques heures après, le corps de Sipion était retrouvé dans un tas d’ordure, totalement exsangue.

Caith ne survécue que quelques heures à l’accouchement, juste le temps de voir son fils, à peine suffisamment de temps pour lui donner un nom.

Arthus Caelias Lucile.
Le lendemain soir, un homme se présentait au siège de l’Hinra comme étant le nouveau tuteur de l’enfant, puisque étant sa seule famille, prouvant ses dires par des documents officiels. L’homme, ou plutôt le vampire, s’appelait Alexandre Lyme, bourgeois de peu de renom et de petite fortune. Il prit réellement Arthus sous son aile. Il ne le considérait pas réellement comme son fils, de même qu’Arthus ne le considéra jamais comme son père. Arthus grandit dans la demeure d’Alexandre, très peu entouré dans son enfance, voir pas du tout, il fit ses premières découvertes importantes seul et à ses dépends. Puis vint l’école et son éducation. Ayant du faire ses preuves par lui-même, et ayant compris instinctivement que l’apprentissage était facilement vital, l’école lui fût au départ facile. Lorsqu’il arriva à des niveaux plus évolués, la méthode éducative lui parut peu à peu lente et inutile. Se révélant brillant, il n’eut pas de grands efforts à fournir, et pu donc passer une grande partie de son temps entouré de livres dans la bibliothèque de son tuteur. Il est à noter cependant que Marc n’aimait absolument pas les récits fantastiques, leur préférant les thèses de psychologie, traité de sciences et autre débat politique.

Entre temps, Marc et lui devirent plus complice. Marc n’avait était que fort peu présent durant l’enfance d’Arthus, et n’avait pas réellement vu les années passée, la notion du temps pour un vampire diffère largement de celle d’un humain. Aussi lorsque Arthus entra dans ses études supérieures, il se surprit à apprécier les discussions qu’il entretenait avec le jeune homme. Ils partageaient la plupart du temps des avis similaire, et leur psychologie élitiste semblèrent se faire écho l’une de l’autre. L’enfant qu’il avait jadis recueilli dans un but obscure s’avérait plus intéressant qu’il l’eut pensé. La complicité grandit entre eux, avec toujours un sentiment étrange. Plutôt qu’une amitié, leur relation tournait autour d’une rivalité presque malsaine, chacun d’entre eux cherchant à montrer sa suprématie sur l’autre, exploitant les faiblesses et créant des failles. Lorsqu’ils se trouvaient à deux dans une même pièce, ils s’observaient durant des heures et des heures, le vampire s’enorgueillissant de l’être qu’il avait formé. L’esprit d’Arthus se calqua sur celui de Marc durant un temps, avant d’approfondir encore ses propres ténèbres pour dépasser son tuteur.

Dans cette plongée lente vers ses propres ténèbres, Arthus se demanda quelles étaient ses propres limites, à quel point son mental pouvait il être habile, quel était son point de rupture, le seuil de ce qu’il pouvait faire et supporter. S’ensuivit deux années où il disparut totalement. Il sombra volontairement dans les affres de la noirceur, devenant témoin des pires sévices avant de les infliger aux autres ou de les vivres lui-même. Ainsi s’adonna t’il aux sciences occultes, passant d’une messe noire à l’autre un d’interminables nuits d’orgie, de sévices, de douleurs et de sacrifice. Il découvrit l’acre chaleur des corps, le dégoût suintant de la faiblesse, l'aigre fatigue de la mort. Il se maudit un nombre incalculable de fois et tenta d’abréger sa vie au moins autant de fois. Durant un moment chaque miroir qu’il croisait lui renvoyait l’image d’un être qu’il ne voulait plus être. Néanmoins il persévéra, dans les contemplations malsaines de ses idéaux de plus en plus noires, de plus en plus sombres.
Et il décida de stopper là sa descente aux enfers. Il était arrivé si loin … depuis quand avait il dépassé son point de rupture sans s’en rendre compte ? … l’avait il dépassé ?

Ces deux années le transformèrent. Lorsqu’il revint au domicile de son tuteur, il mit quelques mois à revenir réellement de son introspection si profonde. Le jeune homme qu’il était devenu brillait, rayonnait même d’une noirceur froide. Une aura de certitude, de détermination émanait de lui à tout instant. Il ne semblait ni cruel ni agressif. Il était au-delà de cela. Ayant perdu les notions de bien et de mal, il agissait par matérialisme, par pragmatisme même. Certains le trouvèrent opportuniste, et n’eurent qu’à moitié tord. Il mettait simplement tout en œuvre dés lors qu’il possédait un but.

Il entra au sein de l’Hinra, alors âgé de 25 ans. Sa persévérance et son efficacité le firent grimper assez rapidement les échelons, et quelques 7 années plus tard il devint le conseiller personnel du Directeur alors en place. Sans être réellement l’éminence grise du gouvernement, il se trouvait dans les personnes importantes de la structure interne de l’Hinra.

Du coté de son tuteur, Marc, leurs joutes mentales devenaient dévorantes, chacun montrant toujours plus de force pour déstabiliser l’adversaire.
Et au fur et à mesure de ces joutes orales et mentales, Arthus appris le vrai nom et l’histoire de son tuteur, lequel n’était autre qu’Amalgame, l’assassin de ses parents et grands parents. Par une nuit particulièrement éprouvante, les deux hommes vinrent à en parler ouvertement, chacun cherchant à faire craquer les défenses de l’autres par ses affirmations. Peu à peu ils s’approchèrent autant psychiquement que physiquement, et bientôt leurs regards se plantèrent l’un dans l’autre, chacun jaugeant l’autre, cherchant à percevoir jusqu’où il serait prés à aller dans leur lutte.
Cette nuit là, Marc mordit Arthus et fit de lui un vampire. Cette nuit là Arthus cessa d’être humains, et pourtant ressentit comme il ne l’avait jamais ressentit jusqu’ici des sentiments « humains » pour son tuteur et initiateur à la vie vampirique. Cette nuit là resta gravée dans le corps et l’âme de chacun d’entre eux. Et sans pouvoir définir quels liens les unissait désormais, ils se haïrent plus encore que de coutume.

Bien des années plus tard, la Directrice de l’Hinra quitta son poste, laissant place à une élection démocratique. Arthus se présenta aux élections, et fut élu quelques temps après, mettant alors en branle ses projets pour Adhénor.

Désolée, du temps de validation. Je n'avais pas vu la fiche honte sur moi ..

[Fiche validée ] évidement