Un retour gelé

[Topic Libre]

Le train stoppa en gare. Un sonore « 5 minutes d'arrêt » résonna dans tout les wagons avant que les portes ne s'ouvrent dans un sifflement de caoutchou et de tole mouvante.

«Laissez moi vous aidez mademoiselle.»
«C'est bien aimable à vous merci.»

Le jeune homme laissa échapper un sourire alors qu'il descendait une lourde valise sur le quai. Se redressant, il passa une main dans ses cheveux noirs qui étaient élégament tombé devant son visage durant les quelques minutes où il avait porté les lourdes affaires. Souriant, il tendit une main en avant, main qui ne fut par attrapée. Fébrilement, il rangea son bras et fourra ses doigts dans la poche de son costume noir rayé de fines marbrures grises clair. Très classe, il fallait le dire.

«Leidenstal n'est pas une ville très sûre vous savez ? Décadence et grandeur s'y cotoient. Elle abrite les plus hauts sièges de tout les partis politique d'Adhénor.»

Ces quelques paroles étaient mots pour mots ce qu'il avait lu dans un journal, le Adhénors Time qui vantait de façon ironique la capitale. Il les avaient retenu, allez savoir pourquoi. En tout cas toujours était-il que lorsqu'il avait reposé sa cigarette sur le cendrier, il avait levé la tète, et en contemplant son plafond, il avait décidé d'entrer dans l'Hinra.

«Je me rend à l'Hinra aujourd'hui même ! Il parait qu'ils cherchent des cadres et le probable changement de directeur secoue les foules.»
«L'Hinra va changer de directeur ?»
«Oui tout à fait, enfin c'est ce que je pense mademoiselle, réelement se sont des élections mais j'ai entendu dire que de sombres autorités avaient voulu y mettre leur grain de sel. »
«...»

Une deuxième valise avait suivie la première. Le jeune homme l'avait saisis sans plus de difficultée que la première et l'avait posé habilement à coté de sa consoeur de voyage.
Deux claquements sec tandis que des escarpins vernis faisant leur apparition sur le bois vermoulu qui acceulait la descente des voyageurs.
Le jeune homme ne pu s'empecher de jeter un oeil à la personne qui venait de sortir du wagon. De grand yeux marrons, de fines lèvres serrées d'où sortait de temps à autre un nuage de vapeur causé par le froid. Ses cheveux invisible était cachés par un chapeau élégant sans pour autant qu'il fasse bourgeois. La personne était serrée dans un large manteau qui lui tombait gracieusement jusqu'au genoux. Un dessous se dessinait la stature d'un jean bleu ciel aux coutures apparentes.

«Les lieux n'ont pas changés ..»
«Mademoiselle, si je puis me permettre, qu'est ce qu'une jeune femme comme vous vient faire dans une telle ville ? Un travail qui vous oblige à partir ?»
«Non..non, une nostalgie de ma ville.»
«Ha vous êtes née ici ! Une vraie Leidenstalienne ! Vous pourrez me servir de guide.»

La voyageuse tourna alors un regard interloqué vers le jeune homme à l'accent à couper au couteau. Elle laissa échapper un rire fraix, degringolant en cascade, miroitant reflet d'eau qui vous trompent pour plus vous noyer.

«Ho non, cela fait très longtemps que je ne suis pas venue, je ne reconnaitrait pas les rues et je nous perdrais encore plus qu'un plan.»

Le jeune homme fut décu,il s'imaginait déjà, elle et lui en train de boire un café dans une bar de grand classe. Lui passant une main sur la sienne, elle souriant.
Il amorça un mouvement pour lui saisir la main quand quelque chose attira son attention. Un anneau, à son doigt.
Sa fougue chuta en flèche, et il se ravisa. Evidement, une ausis belle femme n'était pas seul et même si il était un peu cavalier, j'amais il n'irait peitiner les plates bandes d'un autre.

«Bien mademoiselle, je vais vous laisser. Je pourrais quand même connaitre votre nom enfin ?»
«Ha, oui escusez moi, je m'appelle Angie Haton.»

L'homme execute une révérence, ce qui eu pour effet de faire rire encore plus Duchesse puis il s'en alla.
Le train demarra dans un nuage de vapeur et bientôt la gare se vida.
Le sourire avait disparu du visage de la jeune femme, fouillant dans une de ses poches, elle en sortit une longue et fine cigarette qu'elle porta à ses lèvres. Un tabac féminim bien moins acre que les autres.
Une bouffée s'échappa de ses lèvres.
Elle esperait ne pas être seule ici, enfin qu'il y ai au moins quelqu'un pour l'aider..

Aleena emmitouflée dans un manteau bien chaud se tenait adossée à un mur observant le train arriver et quelques passagers descendre.
Plusieurs s'évoaporèrent assez rapidement, seuls 2 resté sur le quai, un homme et une femme. Aleena les observa avec amusement, l'homme partit seule la femme restait, ses 2 grosses valises posées devant elle, fumant nonchalement une cigarette.

Aleena se décida et s'approchant de la demoiselle dit

"Bonjour, vous désirez de l'aide où vous attendez quelqu'un ?"

Aleena regarda le visage de la jeune femme qui avait changeait d'expression lorsqu'elle l'avait vu : peur des hors la lois ou autre motif ? En attendant elle serra la main tendue et annonça

"Aleena Spelt, pour vous aider !"

Elle regarda de nouveau les valises, puis Duchesse qui tentaient de réprimer des frissons de froid

"Vous avez une adresse particulière ? Une maison, un hôtel ?"

Une bise glacée se leva soudain, Aleena serra encore plus son manteau contre elle et se frotta le nez pour le réchauffer

"A moins que vous ne préfériez le quai, mais bon, je trouve quand même qu'il y fait un peu trop froid !"

A cette dernière phrase Aleena sourit amusée de sa propre "blague"

"Spelt de sang, il n'y a plus eu de Spelt par mariage depuis celui de mes parents"

Le visage d'Aleena à ces paroles se voilà de tristesse, puis reprenannt son air enjouée elle répondit

"Décidément, vous n'avez guère de chance !"

La suivant sous le préau elle se gratta la tête à la recherche d'une adresse potable

"Non vraiment, je ne vois pas où vous pouvez dormir ce soir, le dernier hôtel de la ville a comment dire ... était rasé il y a peu dans une explosion !"

Aleena la regarda contrite, il n'ya avait plus de chambre à louer à Leidenstal, et les voyageurs généralement avaient un endroit où aller.

"A moins bien sûr que vous ayez une appartenance politique, dans ce cas vous pouvez vous rendre au siège du partit, il vous trouverons une chambre "